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Selon l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Theresa Tam, le Canada respecte les recommandations de l’OMS.
Malgré l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du 23 juillet déclenchant le plus haut niveau d’alerte concernant la variole simienne, le Canada continue de miser sur la prévention.
Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que l’épidémie croissante de variole simienne dans plus de 70 pays constituait maintenant une situation «extraordinaire» et est désormais qualifiée d’urgence mondiale. Selon l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Theresa Tam, le Canada respecte les recommandations de l’OMS.
Actuellement, la vaccination et la sensibilisation sont les principaux outils utilisés. Plus de 70 000 doses du vaccin Imvamune ont été distribuées dans les provinces et territoires du pays. Près de 27 000 de ces doses ont déjà été utilisées.
Plusieurs pays, notamment les États-Unis, envisagent d’administrer une deuxième dose du vaccin. Cependant, au Canada, la priorité est de vacciner toutes les personnes qui le désirent une première, a rapporté la Dre Tam.
En matière de sensibilisation, la santé publique recommande aux personnes de réduire leur nombre de partenaires sexuels et d’avoir des relations sexuelles protégées. Également, il serait plus sécuritaire d’éviter les relations sexuelles avec une personne inconnue, même si cette personne ne présente aucun symptôme du virus.
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Pour l’instant, aucune nouvelle mesure sanitaire n’est prévue, mais les autorités vont continuer de suivre la situation de près.
«À mesure que nous en apprendrons davantage, notre réponse et nos recommandations continueront d’évoluer en conséquence», a soutenu le sous-administrateur en chef de la santé publique, le Dr Howard Njoo.
En date du 26 juillet, 745 cas de variole simienne ont été confirmés au pays, dont 346 au Québec. À l’échelle mondiale, plus de 16 000 cas ont été confirmés, soit une augmentation de 48%.
La santé publique rapporte que 99% des cas au Canada sont des hommes étant âgés en moyenne de 36 ans. Moins de 1% des cas sont des femmes et des personnes de moins de 20 ans. Pour cette raison, les efforts de sensibilisation de la santé publique s’adressent plus directement aux hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes.
«Néanmoins, il s’agit d’un rappel que le virus de la variole simienne peut se transmettre à n’importe qui par contacts des étroits avec une personne infectée oui des objets contaminés», a rappelé la Dre Tam.
Rappelons que les symptômes de la variole simienne peuvent inclure de la fièvre, des migraines, de l’éruption cutanée, de la douleur aux muscles et de l’enflure aux ganglions.