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Société

Une sage-femme d'Ottawa veut aider ses consœurs ukrainiennes

À cause de l'Invasion russe, plusieurs femmes enceintes ne peuvent pas quitter leur domicile à cause des bombardements. D'autres refusent de se rendre dans un hôpital de crainte que l'établissement soit une cible.

Olena Boiko and her husband Volodymyr take their 10-month-old son Yaroslav for a walk in the city centre of Lviv, Ukraine on Saturday, Feb. 18, 2023. Yaroslav was born in the bomb shelter of the hospital in Lviv a few months after the Russian invasion. THE CANADIAN PRESS/Laura Osman
Olena Boiko and her husband Volodymyr take their 10-month-old son Yaroslav for a walk in the city centre of Lviv, Ukraine on Saturday, Feb. 18, 2023. Yaroslav was born in the bomb shelter of the hospital in Lviv a few months after the Russian invasion. THE CANADIAN PRESS/Laura Osman

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La Presse canadienne
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Une sage-femme d'Ottawa veut convaincre les autorités ukrainiennes de permettre à ses consœurs de ce pays de pratiquer des accouchements dans les abris antiaériens.

DOSSIERS | Noovo Info en Ukraine

Betty-Anne Daviss s'est rendue plusieurs fois en Ukraine depuis le début de la guerre pour former des sages-femmes à exercer leur art à l'extérieur d'un hôpital.

La profession de sage-femme est réglementée en Ukraine. Elles ne peuvent pratiquer que dans les hôpitaux et n'ont pas de permis pour réaliser un accouchement à domicile.

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Toutefois, à cause de l'Invasion russe, plusieurs femmes enceintes ne peuvent pas quitter leur domicile à cause des bombardements. D'autres refusent de se rendre dans un hôpital de crainte que l'établissement soit une cible.

Au cours de la première formation officielle mise en place par la nouvelle association des sages-femmes ukrainiennes, Mme Daviss explique comment pratiquer un accouchement à l'extérieur d'un hôpital. Elle raconte aussi comment la profession est réglementée au Canada.

Selon elle, la guerre offre la porte à un changement de politique en Ukraine en donnant aux femmes plus de choix sur le lieu où elles veulent accoucher.

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La Presse canadienne
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