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La CDPDJ dit ouvrir cette enquête à la suite de sa propre initiative et cherche à évaluer si le CSS des Mille-Îles a manqué à la tâche d’effectuer un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
L’histoire de l’enseignante qui a hurlé contre des élèves à Sainte-Marthe-sur-le-Lac pousse la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) à ouvrir une enquête sur le traitement du dossier par le Centre de service scolaire (CSS) des Mille-Îles.
La CDPDJ dit ouvrir cette enquête à la suite de sa propre initiative et cherche à évaluer si le CSS des Mille-Îles a manqué à la tâche d’effectuer un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Le CSS des Mille-Îles «aurait été mis au courant des événements» et l'article 39 de la Loi sur la protection de la jeunesse prévoit que l'obligation de signalement à la DPJ incombe notamment à «tout employé d'un établissement, à tout enseignant, à toute personne oeuvrant dans un milieu de garde ou à tout policier qui, dans l'exercice de ses fonctions, a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d'un enfant est ou peut être considéré comme compromis», a indiqué la CDPDJ dans un communiqué, lundi.
Voyez l'entrevue complète de Ruba Ghazal à ce sujet dans la vidéo.
La Commission a tenu à rappeler également que la protection des enfants est «l'affaire de tous et toutes au Québec».
Les révélations sur l'enseignante qui hurlait violemment contre des élèves de première année à l’École des Grands-Vents ont créé une onde de choc dans la communauté et dans le domaine de l'éducation. «L'enquête vise à vérifier si les faits allégués sont véridiques et si les droits des enfants ont été respectés», dit la CDPDJ.
C’est une autre enquête qui s’ajoute sur ces événements survenus dans cette école laurentienne, en plus de l’enquête administrative du CSS des Mille-Îles et de celle menée par le service de police municipal. Des allégations de violence physique ont été portées à l’endroit de l’enseignante.
Éric Campeau, directeur de l’École des Grands-Vents, a été remplacé par Lyson Dompierre pour une durée indéterminée.
En période de questions à l'Assemblée nationale, mardi dernier, la porte-parole libérale en matière d'éducation, Marwah Rizqy, a indiqué détenir des informations à savoir que «le centre de services scolaire, l'avocat ainsi que les ressources humaines savent minimalement depuis janvier pour les violences verbales et des voies de fait».
Avec de l'information de Caroline Plante, de La Presse canadienne.