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Selon des données de Moneris, au moment d'acheter des cadeaux et des fleurs, les Québécoises et les Québécoises «réduisent leurs dépenses au lieu de se priver».
Même si l'économie n'est pas à son beau fixe et que les temps sont durs pour certains couples et certaines familles, il s'avère que la Saint-Valentin sera bel et bien soulignée mercredi par les Québécois et les Québécoises, mais avec un budget plus modeste.
C'est ce qui ressort de nouvelles données de Moneris, une société canadienne de technologie financière spécialisée dans le traitement des paiements.
Selon le groupe, au moment d'acheter des cadeaux et des fleurs, les Québécoises et les Québécoises «réduisent leurs dépenses au lieu de se priver».
Malgré cette réduction de budget, les données de Moneris suggèrent que les gens qui soulignent la fête de l'amour devraient dépenser suffisamment «pour que les entreprises locales puissent connaître leur première hausse importante de leur chiffre d'affaires en 2024».
Selon les données de Moneris, les fleurs demeurent le cadeau le plus offert au Québec pour la Saint-Valentin.
En 2023, les fleuristes ont connu l'augmentation la plus importante du nombre de transactions, soit une hausse de 148% entre les semaines du 7 et du 14 février. Les fleuristes notent toutefois une diminution de 36% de la taille moyenne des transactions.
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Même son de cloche en ce qui concerne les magasins de bonbons: ils ont connu une augmentation de 414% du nombre de transactions, mais une baisse de 30% du montant moyen des transactions, pour la même période en 2023.
Du côté des bijouteries, Moneris note que les consommateurs ne dépensent pas nécessairement plus pour les bijoux, mais les entreprises verront davantage d'acheteurs. Ce fût le cas en 2023 alors que le groupe note une augmentation de 101% du nombre de transactions entre les semaines du 7 et du 14 février.
Selon Moneris, les restaurants sont la seule catégorie de dépenses à connaître une croissance du nombre de transactions et du montant moyen des transactions.
«Les restaurants tirent leur épingle du jeu car les amoureux ont besoin de sortir de la cuisine. Si les clients économisent sur les expériences tout au long de l'année, la Saint-Valentin est un prétexte pour célébrer», affirme la société dans un communiqué remis aux médias.
Un récent sondage du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), mené en collaboration avec ORAMA Marketing, confirme la tendance des Québécoises et des Québécois à vouloir fêter la Saint-Valentin avec un budget plus restreint.
Le CQCD affirme que les Québécois sont plus nombreux (34 %) à avoir l’intention de réaliser des achats pour cette fête en 2024, comparativement aux achats réels faits l’an dernier (26 %).
«Toutefois, les personnes sondées pensent débourser, en moyenne, 178 $ en comparaison à 278 $ en 2022. Il s’agirait d’une baisse de 35 % en deux ans», indique la publication du CQCD.
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Toujours selon ce sondage, en proportion, les femmes sont plus nombreuses (35 %) à envisager des achats que les hommes (30 %).
L’âge semble également avoir une forte incidence, puisque 42 % des jeunes de 18 à 24 ans, comparativement à 35 % des 35 à 44 ans et 22 % des personnes de 65 ans et plus, comptent dépenser pour la Saint-Valentin.
Les couples avec des enfants à la maison sont ceux qui prévoient le plus dépenser pour l’événement (47 %), comparativement à 38 % pour les couples sans enfant et 25 % pour une famille monoparentale avec enfants.
Finalement, les consommateurs ont l’intention de dépenser un montant plus important pour une réservation d’hôtel (274 $), des bijoux (234 $), un moment au spa (127 $) et des vêtements (124 $), selon le sondage du Conseil québécois du commerce de détail.