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Vérifiez la réglementation auprès de votre municipalité.
Avec la longue fin de semaine de la Saint-Jean-Baptiste vient un incontournable de la Fête nationale: des feux d’artifice et les feux de joie. Le spectacle est magnifique, mais la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) vous prévient de faire attention, car les feux d’artifice sont responsables de trois incendies de forêt par année.
Par ailleurs, environ 60 feux de forêt trouvent leur origine dans un feu de camp mal éteint chaque année, calcule la SOPFEU.
L’organisation a donc cru bon jeudi de lancer un appel à la vigilance, de la Saint-Jean à la Fête du Canada le 1er juillet. Pour certains secteurs du Québec, il est même carrément interdit de faire des feux de joie ou de lancer des feux d’artifice jusqu’à nouvel ordre en vertu d’une interdiction de faire des feux à ciel ouvert dans les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord.
Pour le reste du Québec, l’organisme de protection rappelle «les règles de sécurité afin d’éviter l’éclosion de feux de forêt ou de végétation».
Voici les règles pour un feu de camp sécuritaire:
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Depuis le début du printemps en zone de protection intensive, 185 incendies de végétation ont affecté 11 974 hectares de forêt, dont 81% sont attribuables à l’activité humaine.
Une interdiction de feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité avait été en vigueur plus tôt au mois de juin, soit du 4 juin au 14 juin. Le gouvernement Legault l'avait levée entièrement car tous les incendies de forêt étaient maîtrisés. Au moment d'écrire ces lignes, il n'y avait que trois feux de forêt en activité dans la province, mais des chaleurs intenses frappent le Québec depuis plusieurs jours.
Avec les conditions météorologiques du mois de mai dernier, on aurait pu s'attendre à 40 feux de forêt de plus au Québec. La province a en réalité connu 68 «feux de végétation» en mai qui ont touché 79,1 hectares de forêt, soit deux fois moins que la moyenne des dix dernières années.
Le mois de mai s’est avéré plus humide que la normale et rythmé par une alternance de quelques jours de beau temps consécutifs, suivis d’orages et précipitations en grandes quantités. Or, ces conditions météorologiques auraient dû être favorables à l'apparition de plus de feux de forêt
Reste que les principales causes des 68 feux observés en mai demeurent les mégots de cigarettes jetés par terre (12 incendies), les feux de camp mal éteints (9) et les brûlages de rebuts (7). Seulement six feux ont été allumés par la foudre.
Avec de l'information de La Presse canadienne