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Mme Dhalla soutient que les allégations du parti à son égard sont «fausses et fabriquées».
L'ancienne députée de la grande région de Toronto Ruby Dhalla a été disqualifiée de la course à la chefferie du Parti libéral du Canada (PLC) en raison de 10 violations aux règles.
Mme Dhalla soutient que les allégations du parti à son égard sont «fausses et fabriquées».
Le parti en a fait l'annonce par voie de communiqué vendredi soir, indiquant que le Comité sur le scrutin pour l’élection d’un chef du Parti libéral a pris la décision de disqualifier Mme Dhalla à l'unanimité.
Le comité a constaté 10 violations de la part de Mme Dhalla des Règles nationales régissant la campagne à la chefferie, des Règles relatives au scrutin pour l’élection d’un chef et des Règles des dépenses de campagne à la chefferie, a indiqué Azam Ishmael, directeur national du PLC.
«Les violations soulèvent des questions quant à d’éventuelles infractions à la Loi électorale du Canada, certaines autres questions de finances électorales, la non-divulgation de faits importants et des inexactitudes dans des rapports financiers», détaille le parti.
«Le Comité sur le scrutin pour l’élection d’un chef a déterminé que les violations étaient extrêmement graves», peut-on lire dans le communiqué.
Dans une publication sur le réseau social X, Mme Dhalla a qualifié la décision du parti de «choquante et profondément décevante».
«Les tactiques utilisées pour m’écarter de cette course ne font que confirmer ce que nous savions déjà — notre message était entendu, nous gagnions et le pouvoir en place se sentait menacé», a écrit Mme Dhalla, en anglais.
«Un jour, il s’agissait d’ingérence étrangère, un jour, de violations de la campagne – tout cela dans le but de m’empêcher de débattre avec Carney et de gagner», a-t-elle ajouté.
Le PLC a affirmé que la décision de disqualifier Mme Dhalla a été prise à la suite «d’un processus et d’un examen rigoureux, y compris des entrevues, des questionnaires et la possibilité offerte à Dre Dhalla de s’adresser directement aux comités».
Cette annonce survient seulement quelques jours avant les débats qui devaient opposer les cinq aspirants à la chefferie du PLC à Montréal. Un débat en français prendra place lundi, et un second en anglais aura lieu mardi.
Les quatre candidats à demeurer dans la course sont donc l'ex-gouverneur de banques centrales Mark Carney, l'ancienne ministre de Finances Chrystia Freeland, celle qui a été leader parlementaire du gouvernement de Justin Trudeau, Karina Gould, ainsi que l'ancien député montréalais Frank Baylis.