Début du contenu principal.
Le co-porte-parole de Québec solidaire (QS) Gabriel Nadeau-Dubois a dévoilé dimanche que pour «régler la crise en santé mentale», le parti rendrait les soins en santé mentale gratuits et publics
Le co-porte-parole de Québec solidaire (QS) Gabriel Nadeau-Dubois a dévoilé dimanche que pour «régler la crise en santé mentale», le parti rendrait les soins en santé mentale gratuits et publics. Pour ce faire, le leader solidaire a promis un investissement annuel de 280 M$.
Cette enveloppe permettrait notamment d’engager 900 psychologues et 1000 professionnels pouvant œuvrer en santé mentale, comme des travailleurs sociaux ou des sexologues. M. Nadeau-Dubois a ajouté que les salaires et les conditions de travail des psychologues seraient bonifiés de manière à les attirer et les retenir dans le système de santé public.
«La pandémie a eu l’effet d’un tremblement de terre sur la santé mentale des Québécois, a souligné d’entrée de jeu M. Nadeau-Dubois. Ça n’allait déjà pas bien avant la pandémie, mais ça va encore plus mal.»
À lire également :
Le co-porte-parole de QS a affirmé que la crise que traversait le Québec en matière de santé mentale était «historique» et qu’il s’agissait d’une urgence nationale.
«On va régler la crise en santé mentale au Québec et en faisant ça, on va aussi désengorger le système de santé. 40% des visites chez les médecins de famille au Québec, c’est pour des problèmes de santé mentale», a insisté M. Nadeau-Dubois.
«Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement qui comprend que la tête, ça fait partie du corps et qu’une dépression ça mérite toute l’attention qu’un bras cassé va recevoir», a-t-il illustré.
La cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, avait déjà dévoilé le plan de son parti en matière de santé mentale plus tôt dimanche.
De son côté, le PLQ propose 450 M$ par année pour les soins en santé mentale.
À lire également : Débat en santé mentale: le bilan de la CAQ attaqué de tous les côtés
«Le gouvernement a la responsabilité d'offrir à tous ses citoyens un accès égal aux soins contre ce qui est maintenant convenu d'appeler le mal du siècle», a fait valoir le PLQ dans un communiqué.
Samedi, Mme Anglade avait réitéré son intention d'agir en santé mentale au colloque de Force jeunesse, qui se tenait à HEC Montréal et auquel tous les chefs de partis étaient conviés.
L'organisation Force jeunesse disait avoir calculé que l'absence de soins universels en santé mentale coûtait à la société 18 milliards $.
DOSSIER | ÉLECTIONS 2022
Le plan libéral prévoit notamment d'offrir des incitatifs pour ramener les travailleurs expérimentés sur le marché du travail, attirer de nouveaux arrivants et accélérer la reconnaissance de diplômes, a indiqué Mme Anglade.
Avec des informations de Caroline Plante, La Presse canadienne.