Début du contenu principal.
«Il est temps qu’on parle des gens qui vivent ici [...] et ils méritent une députée et un gouvernement qui vont enfin s’intéresser à ce qu’ils vivent», a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois
Le co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois a présenté son plan pour aider les communautés vivants dans le Nord-du-Québec.
«Depuis trop longtemps, le Nord est abandonné par les gouvernements. [...] Il est temps qu’on parle des gens qui vivent ici: les Jamésiens, les Cris et les Inuits, c’est du vrai monde et ils méritent une députée et un gouvernement qui vont enfin s’intéresser à ce qu’ils vivent», a déclaré le porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, accompagné de la candidate solidaire dans Ungava, Maïtée Labrecque-Saganash.
DOSSIER | Élections 2022
QS s'engage à augmenter les primes accordées aux professionnels de la santé qui travaillent dans le Nord de 10 000$ par personne et de bonifier de 30% les bourses pour les stages effectués dans le Nord. Cette promesse coûterait 9 millions de % (M$) par année, si le parti est élu au pouvoir.
«L’élection de QS changerait bien des choses ici dans le Nord. Un changement concret, visible dans la vie de tout le monde: 1000 logements dans le premier mandat, des meilleures conditions de travail pour avoir plus d’infirmières, plus de professionnels de la santé et donc, de meilleurs soins», a-t-il ajouté lors du point de presse.
M. Nadeau-Dubois souhaite également construire 1000 logements dans la région au début du mandat, dont un tiers en Jamésie, un tiers en territoire Cri et un tiers en territoire Inuit.
À lire également:
Cela coûterait 330 millions de $ en immobilisation, dont 110 M$ pour le territoire jamésien et le reste pour les territoires autochtones et inuits.
«Un gouvernement de Québec solidaire s’engage à bonifier le financement du Conseil Cri de la santé et des services sociaux de la Baie James et de la Régie régionale de santé et services sociaux du Nunavik. Comme QS respecte l’autodétermination des peuples, les sommes adéquates pour assurer la santé de leurs populations seront discutées avec ces organisations. Les autorités des deux nations auront bien sûr la latitude de gérer l’allocation et l’administration de ces sommes de façon entièrement autonome», a déclaré Mme Labrecque-Saganash.