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La Commission de la relève souhaite d'ailleurs «prendre le pouls» de la population sur le terrain.
Demander au gouvernement d'investir pour s'adapter aux changements climatiques: c'est le «premier combat» que mènera la Commission de la relève de la Coalition avenir Québec (CAQ), a affirmé la nouvelle présidente de l'aile jeunesse du parti, Aurélie Diep.
Mme Diep sera élue par acclamation au courant de la journée de samedi, lors du congrès de la Commission de la relève de la CAQ, qui réunit une centaine de jeunes à Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie.
«On veut vraiment dire au gouvernement : regardez, ça va peut-être devenir de pire en pire. Donc, on peut essayer de prévoir ce qui va se passer, pour bâtir nos routes, nos infrastructures, nos maisons, peu importe, en conséquence, pour que justement nous, plus tard, on n'ait pas à payer pour», a déclaré Mme Diep, lors d'une entrevue en marge du congrès, samedi.
«C'est notre premier combat qu'on va porter comme aile jeunesse», a-t-elle ajouté, en désignant l'investissement pour «s'adapter aux changements climatiques dans une perspective intergénérationnelle».
Mme Diep a toutefois souligné que «tous les enjeux sont importants».
L'éducation, l'aide financière aux études, l'économie et la fierté d'être Québécois feront partie des préoccupations de l'aile jeunesse de la CAQ d'ici les prochaines élections. La Commission de la relève souhaite d'ailleurs «prendre le pouls» de la population sur le terrain.
Félicitations au nouvel exécutif de la @Releve_CAQ !
— Coalition Avenir Québec (@coalitionavenir) September 9, 2023
Bravo à la nouvelle présidente de la CRCAQ 2023-2025, @aurelie_diep !🎉 pic.twitter.com/AcrlVN7y3d
Mme Diep voit son mandat en tant que présidente de l'aile jeunesse de la CAQ comme «la suite des choses dans son implication politique». Aux élections de 2022, elle avait tenté sa chance comme candidate caquiste dans la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques, où la solidaire Manon Massé a été réélue facilement.
«Ce qui a motivé mon choix, c'est de faire progresser le Québec, c'est de porter la voix des jeunes, puis de porter les enjeux aussi vers nos élus, parce que les décisions qui sont prises maintenant, elles vont nous affecter plus tard», a affirmé Mme Diep.
Elle succède à Victor Pelletier, qui s'est adressé aux militants une dernière fois comme président, samedi en matinée.
«On ne correspond pas toujours à ce que certains et certaines voient comme de bons jeunes. On est des nationalistes, on est des pragmatiques, on veut plus d'argent dans nos poches, et on n'a pas peur de le dire. Puis, on veut régler la crise climatique intelligemment», a affirmé M. Pelletier, devant les militants, samedi matin.
«On est des jeunes qui ne se reconnaissent pas nécessairement dans cette idée préconçue là de la jeunesse, qui ne représente pas tout le monde», a-t-il poursuivi, disant que ces personnes auront une place dans l'aile jeunesse de la CAQ.
Une allocation du premier ministre François Legault est aussi attendue, en fin d'après-midi, au congrès des jeunes caquistes, qui se déroule au centre des congrès de l'hôtel Qualitiy Inn, situé dans la municipalité de la Montérégie.
Période de questions avec notre premier ministre @francoislegault !⚜️💙@coalitionavenir #crcaq2023 #congrescrcaq pic.twitter.com/l9rmOQJaYh
— Commission Relève (CRCAQ) (@Releve_CAQ) September 9, 2023
Trois thèmes orientent principalement les discussions au congrès de l'aile jeunesse de la CAQ, samedi.
Les jeunes ont d'abord été invités à parler d'économie, et un panel de discussion s'est ensuite penché sur la relève en politique municipale.
Deux jeunes élus se sont adressés aux participants à l'événement, soit le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, et la mairesse de Saint-Félix-de-Valois, Audrey Boisjoly. La présence de la mairesse de Chapais, Isabelle Lessard, était annoncée, mais elle n'était pas présente.
En début de journée, la ministre responsable de la Montérégie, Suzanne Roy, et le député de Saint-Jean, Louis Lemieux, se sont également adressés aux jeunes.
«C'est en s'impliquant dans un parti politique qu'on fait du parti ce qu'on veut qu'il soit», a évoqué Mme Roy.
L'identité québécoise et le nationalisme seront également au cœur des discussions en après-midi, et les jeunes seront invités à poser des questions au premier ministre à la suite de son discours.