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Afin de répondre à la pénurie de main d’œuvre au Canada, les étudiants étrangers pourront, dès le 15 novembre, travailler plus de 20 heures par semaines dans les emplois hors campus.
Afin de répondre à la pénurie de main d’œuvre au Canada, les étudiants étrangers pourront, dès le 15 novembre, travailler plus de 20 heures par semaine dans les emplois hors campus.
C’est le ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Sean Fraser qui a annoncé vendredi la mesure qui sera implantée jusqu’à la fin de 2023.
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«Ce changement pourra aider le Canada à maintenir sa croissance post-pandémique en plus de donner un coup de pouce à des milliers d’entreprises à la recherche d’employés pour la période des fêtes qui arrive», a expliqué le ministre Fraser qui affirme que «l’immigration sera essentielle pour remédier à notre pénurie de main-d’œuvre.»
Bonne nouvelle pour les étudiants étrangers qui leur permettra d’avoir plus d’opportunités d’emplois et aidera à faire face à la pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs: https://t.co/GPqxjTzDZf
— François-Philippe Champagne (FPC) 🇨🇦 (@FP_Champagne) October 7, 2022
Statistique Canada dénombrait 621 600 étudiants étrangers en 2021. On estime à «plus de 500 000» le nombre actuel d'étudiants étrangers sur le territoire canadien.
«Les étrangers qui ont déjà présenté une demande de permis d’études, en date d’aujourd’hui, pourront également profiter de ce changement temporaire, à condition que leur demande soit approuvée», fait également savoir le ministère.
Un projet pilote visant à automatiser le traitement des demandes de prolongation de permis d'étude sera également lancé au cours du mois. Ces demandes sont généralement plus simples à gérer en raison du taux d’approbation habituellement élevé. Ces demandes affichent déjà un taux d'approbation de 96 % cette année et de 97 % l'an dernier, mais le ministre Fraser a dit que le Canada «peut faire mieux».
L'exercice a donc pour but de laisser les cas plus «complexes» aux agents, réduira le temps d'attente et améliorera ultimement le «service à la clientèle».
Pour l'instant, le projet pilote est restreint à un petit groupe de personnes, mais s'il est concluant, il pourrait être élargi afin de réduire les délais de traitement des demandes.
Avec des informations de la Presse canadienne