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La tordeuse des bourgeons de l'épinette est l'insecte le plus destructeur des peuplements de conifères de l'Amérique du Nord.
La Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) lancera en juin son imposant programme de protection contre la redoutable tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE), qui devrait durer plusieurs semaines au Québec.
Les près de 300 personnes dédiées à l'opération de pulvérisation, notamment à bord de 79 avions d'arrosage et 14 hélicoptères, répandront sur plus de 627 000 hectares de forêt québécoise un insecticide biologique afin qu'il soit ingéré par la tordeuse, à une période de l'année où elle s'alimente beaucoup.
C'est depuis la fin d'avril que les jeunes chenilles, qui mesurent à peine 1,5 millimètre de long, sortent de leur hibernation et se dirigent vers les extrémités des branches, où elles se nourrissent du pollen des fleurs en attendant l'ouverture des bourgeons. Dès que les nouvelles pousses se déploient, les chenilles se nourrissent jusqu'à la fin de juin.
C'est à ce moment que leurs dégâts sont les plus apparents et qu'ils peuvent devenir responsables de plus de 85 % de la défoliation.
La SOPFIM affirme que la tordeuse des bourgeons de l'épinette est l'insecte le plus destructeur des peuplements de conifères de l'Amérique du Nord. Au Québec, elle consomme principalement le feuillage annuel du sapin baumier et de l'épinette blanche, mais aussi de l'épinette rouge et de l'épinette noire.
Lorsque l'épidémie se poursuit pendant plusieurs années, le feuillage peut devenir insuffisant pour assurer la survie des arbres et leur mortalité débute.
Les secteurs à protéger par les équipes de pulvérisation de la SOPFIM sont le Bas-Saint-Laurent, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Gaspésie et la Côte-Nord.
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