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Selon le MTQ, la peinture utilisée pour enlever les tags a coûté plus de 13 000$ l'année dernière.
Les automobilistes qui lèvent les yeux en passant par l'échangeur Turcot à Montréal auront du mal à manquer les équipes en train de nettoyer les graffitis sur les murs et autres structures.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a déclaré que certaines zones sont recouvertes d'un matériau qui facilite l'élimination des tags et autres formes d'art urbain.
«D'autres structures sont repeintes avec de la peinture latex», a expliqué Louis-André Bertrand, porte-parole du MTQ. «Chaque structure dont le ministère est responsable est nettoyée deux fois par an, au printemps et en automne.»
Le MTQ affirme ne pas connaître le coût de l'élimination des graffitis, mais cela fait partie du budget d'entretien général.
Il a toutefois déclaré que la peinture utilisée pour enlever les tags a coûté plus de 13 000$ l'année dernière.
En plus, c'est illégal.
«Il est interdit de mettre des graffitis sur les structures», a déclaré M. Bertrand. «C'est une infraction punissable par la loi, c'est pourquoi nous les enlevons deux fois par an, sauf s'il s'agit d'un graffiti odieux ; dans ce cas, nous nous rendons sur place dans un délai d'une semaine pour le recouvrir ou le retirer», a-t-il expliqué.
Certains remettent en question l'intérêt de couvrir la peinture avec de la peinture.
«Le MTQ fait ce qu'elle estime être le mieux dans cette situation, et je comprends parfaitement cela, mais je pense que c'est une bataille perdue et qui coûte cher aux contribuables. Ça ne fonctionne pas», a souligné le porte-parole du MTQ.
M. Bertrand a mentionné qu'une solution pourrait consister à travailler avec ceux qui peignent les structures plutôt que de s'opposer à eux.
«Si, par exemple, nous utilisions une partie de cet argent, voire la totalité de cet argent qui était utilisé pour le nettoyage, pour créer quelques bourses d'études et faire une très bonne campagne de communication, nous aurions soudainement un projet d'art public durable», a-t-il dit.
Pour l'instant, le plan est de laisser la nature reprendre ses droits dans la zone.
«Comme vous pouvez le voir, la végétation pousse, et une fois qu'elle atteindra une certaine hauteur, elle recouvrira les murs et cela sera moins incitatif pour y mettre des graffitis», a conclu M. Bertrand.