Début du contenu principal.
Les experts exhortent les Canadiens à faire preuve de prudence et de s’efforcer de limiter la propagation de la COVID-19.
Pour la première fois en deux ans, les Canadiens peuvent célébrer Pâques avec des mesures sanitaires réduites.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Mais les experts exhortent les Canadiens à faire preuve de prudence et de s’efforcer de limiter la propagation de la COVID-19.
Pour le docteur Peter Juni, le directeur scientifique sortant de la Table consultative scientifique sur la COVID-19 de l'Ontario, cela signifie d’utiliser plus d'un test antigénique rapide.
«Ne faites pas confiance aux tests rapides, a-t-il déclaré dimanche à CTV News Channel. Nous ne savons pas encore comment cela fonctionne avec le sous variant BA.2. Si c'est négatif une fois, [ce n'est] pas suffisant.»
Selon une publication de la Table scientifique de l'Ontario en février, les tests antigéniques rapides seraient moins sensibles au variant Omicron, en comparaison à leur capacité de détecter le variant Delta. De plus, on sait peu de choses sur la façon dont ces tests fonctionnent lorsqu'ils sont exposés au sous variant BA.2, a déclaré Juni. Par conséquent, il recommande aux Canadiens de passer deux tests rapides pour confirmer s'ils sont infectés ou non par la COVID-19 avant de rencontrer leur famille et leurs amis.
À lire également :
«Juste un test – oubliez ça, ce n'est pas suffisant, a déclaré Juni. Faites au moins deux tests rapides à au moins 24 heures d'intervalle sans symptômes.»
Il est conseillé à toute personne présentant des symptômes de COVID-19 de ne pas se rassembler avec d'autres et de s'isoler plutôt, a-t-il ajouté. Les symptômes courants comprennent un mal de gorge, un nez qui coule, une toux nouvelle ou qui s'aggrave et de la fatigue.
En plus des tests rapides, Juni a encouragé ceux qui en sont capables de déplacer leurs célébrations à l'extérieur afin d’avoir une meilleure circulation de l'air. Il est aussi conseillé à ceux qui se rassemblent à l'intérieur de limiter le nombre de personnes présentes, d'éviter les foules et de s'assurer qu'il y a une bonne ventilation.
Le sous variant Omicron BA.2 est récemment apparu au Canada et dans d'autres pays du monde. Bien que les preuves scientifiques suggèrent jusqu’à maintenant que le sous variant Omicron BA.2 soit plus transmissible que son prédécesseur, Omicron BA.1, il ne semble pas provoquer de maladie plus grave.
Initialement, Omicron BA.2 semblait se répandre relativement lentement au Canada. Cependant, des provinces comme le Manitoba et l'Ontario ont déjà annoncé que le sous variant était devenue la souche la plus dominante.
Ce constat survient alors que le nombre de cas de COVID-19 augmente encore à travers le Canada, d’après des données compilées par CTVNews.ca.
Ceux qui ont récemment été infectés par le virus ou qui ont reçu leurs doses de vaccin recommandées devraient avoir une bonne protection contre la transmission du COVID-19, selon le Dr Juni. Ceux qui n'ont pas été infectés ou qui n'ont pas été vaccinés doivent prendre des précautions supplémentaires, a-t-il cependant souligné.
«Un bon nombre de personnes sont protégées par la vaccination et une [exposition] récente au nouveau sous variant, a déclaré Juni. Pour tous ceux qui n'avons pas été infectés relativement récemment, nous devons simplement faire très attention à ne pas transmettre et à ne pas tomber malades nous-mêmes.»
En Ontario, environ 5 % de la population est présentement infectée par la COVID-19, selon les données recueillies par la table scientifique.
«Si vous allez quelque part et que vous socialisez, il est relativement certain que si le groupe est assez grand, il y a au moins une personne qui est contagieuse en ce moment.»
En conséquence, ces recommandations vont au-delà de la fin du congé pascal, a indiqué Juni. Il conseille de continuer à utiliser des masques de bonne qualité tels que les KF94, KN95 ou N95. Si aucun de ces équipements n'est accessible, Juni suggère de superposer un masque médical sous un masque en tissu pour un ajustement parfait.
«Tout cela aidera. Nous avons juste besoin de le faire quelques semaines de plus, a souligné Juni. Quand je vois maintenant que nous avons atteint [le sommet de la vague], si nous sommes tous un peu prudents, cela aura déjà un impact.»