Le port du masque deviendra un «choix personnel»

M. Boileau a affirmé en conférence de presse que la santé publique ne «recommandera pas de ne pas le porter», mais plutôt de «ne pas le rendre obligatoire» et a ajouté que certaines personnes «vont se sentir plus à l’aise» de continuer à appliquer cette mesure en place depuis le 18 juillet 2020 au Québec. 

Dès la mi-avril (avec un préavis de 10 jours), le port du masque dans tous les lieux publics, cégep et université ne sera plus obligatoire. Rappelons que le port du masque demeurera obligatoire dans les transports en commun. Cette mesure prendrait toutefois fin lors du mois de mai, confirme Québec. 

Les faits saillants du point de presse du Dr Boileau :

• Le Québec recevra au moins 220 000 doses du vaccin à base de protéines Novavax d’ici le 20 mars. Cette nouvelle technologie, qui ne s'appuie pas sur le ARN messager, pourrait «constituer une solution» pour les personnes réfractaires aux vaccins déjà disponibles. 

Point de presse de la Santé Publique: le Dr Boileau se réjouit de l'homologation du nouveau vaccin de Novavax et espère qu'il convaincra les réticents à la vaccination puisqu'il ne s'agit pas d'un «ARN messager».

— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) March 3, 2022

• Québec se donne deux semaines pour évaluer l'impact de la semaine de relâche sur les hospitalisations dues à la COVID-19. À cet effet, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) affirmait mercredi que les assouplissements graduels des mesures sanitaires ne devraient pas causer de recrudescence importante des cas et des hospitalisations.
• Autre signe de l'amélioration de la situation: le ministère de la Santé est à préparer une désescalade de l'effort de vaccination, alors que la capacité des grands centres de vaccination excède de loin la demande de la population. La forme que prendra cet effort de vaccination dans l'avenir reste toutefois à déterminer.
• M. Boileau a réaffirmé que la province n'était pas à l'abri de la propagation d'un nouveau variant qui pourrait frapper «comme un astéroïde qui nous tombe dessus», mais a tenu à rappeler que le Québec est bien préparé à ce scénario. 
• Le docteur Boileau a par ailleurs été incapable d'expliquer pourquoi un avis éthique produit par la santé publique au moment d'instaurer le couvre-feu du 31 décembre dernier avait été caviardé au complet. La Société Radio-Canada a présenté mercredi le document obtenu à la suite d'une demande d'accès à l'information et ce document avait été caviardé du premier au dernier mot. Le docteur Boileau a dit ne pas comprendre pourquoi ce document avait ainsi été rendu inaccessible au grand public, mais ne s'est pas engagé pour autant à le rendre public.

Milieux de travail: la distanciation minimale passera de 2 à 1 mètre

L’obligation de maintenir une distance minimale de deux mètres entre les personnes, dans les milieux de travail, sera modifiée à compter de lundi prochain.

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) fait savoir qu’à compter du 7 mars, le port d’un masque de qualité en tout temps continuera d’être obligatoire, mais seulement s’il est impossible de respecter la distance minimale d’un mètre entre les personnes ou en l’absence de barrières physiques.

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La distanciation minimale passera alors de 2 à 1 mètre.

La CNESST précise aussi que d’autres ajustements seront apportés sur ces consignes touchant les milieux de travail vers la mi-avril, à la suite de préavis de 10 jours donnés par la Direction générale de la santé publique.

«Dès la fin de ce préavis, le port du masque dans les milieux de travail ne sera plus obligatoire, sauf pour quelques exceptions», précise la CNESST.

Toutefois, le port du masque de qualité continuera d’être exigé lors du transport de travailleurs en autobus et en avion.

Et finalement, en dernière étape, «au plus tôt en mai», il y aura levé des exceptions de l’obligation du port du masque dans tous les milieux de travail, dont celles pour le transport de travailleurs.

La CNESST insiste sur le fait que ces consignes pourraient être modifiées selon l’évolution de la situation épidémiologique.

Avec des informations de la Presse canadienne

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