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Michael Chan allègue que les actions des employés anonymes ont été influencées par «une version stéréotypée des immigrants nés en Chine comme étant en quelque sorte indignes de confiance».
Un ancien ministre en Ontario poursuit le Service canadien du renseignement de sécurité et des employés non identifiés qui, selon lui, ont divulgué des informations classifiées dans l'intention de nuire à sa réputation.
Michael Chan allègue que les actions des employés anonymes ont été influencées par «une version stéréotypée des immigrants nés en Chine comme étant en quelque sorte indignes de confiance».
M. Chan, un ancien ministre du cabinet de l'ancien gouvernement libéral de l'Ontario et maintenant maire adjoint de la ville de Markham, en Ontario, poursuit également la Couronne, le procureur général du Canada, le directeur du SCRS et deux journalistes qui ont écrit des articles sur M. Chan en se basant sur la fuite d'informations classifiées.
Le journaliste Sam Cooper, de Global News, fait partie des journalistes visés dans la poursuite. Le média a défendu son travail.
«Global News s'est entretenu à plusieurs reprises avec des sources hautement qualifiées et a déployé des efforts considérables pour vérifier les informations préparées par les hauts responsables du renseignement, dont beaucoup ont passé des décennies à enquêter sur les menaces à la sécurité du Canada», a déclaré un porte-parole de Global News.
«Nos sources ont risqué leur carrière et leurs gagne-pain pour avertir les Canadiens de l'étendue de l'ingérence de la République populaire de Chine dans les processus démocratiques et les institutions gouvernementales du Canada. Nous croyons en l'intégrité de notre journalisme dans tous les reportages de cette série, et au rôle essentiel qu'il joue dans la recherche de la responsabilité et de la transparence sur des questions vitales pour l'intérêt public».
M. Chan dit que les reportages l'ont impliqué à tort dans des allégations d'ingérence électorale et il demande un total de 10 millions $ de dommages et intérêts.
Aucune déclaration en défense n'a encore été déposée.
Les allégations n'ont pas été prouvées devant les tribunaux.