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«Si vous aviez lu et reçu ces messages, avec toute cette rhétorique en ligne et que vous saviez ce que je sais, vous vous sentiriez constamment menacés.»
Meghan Markle aurait été la cible de menaces de mort «crédibles» lorsqu’elle faisait partie de la famille royale britannique, a confié l’ancien chef de la police antiterrorisme de la police londonienne Neil Basu.
Les menaces, provenant essentiellement de militants d’extrême-droite, étaient à ce point sérieuses et nombreuses que des équipes avaient été mandatées pour enquêter sur celles-ci, a-t-il indiqué dans une entrevue sur les ondes de la chaîne britannique Channel 4. Des poursuites ont également été engagées.
«Si vous aviez lu et reçu ces messages, avec toute cette rhétorique en ligne et que vous saviez ce que je sais, vous vous sentiriez constamment menacée», a-t-il indiqué à l’animatrice Cathy Newman.
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L’entrevue portait sur le départ de Neil Basu de la police métropolitaine de Londres après 30 ans de service. Dans celle-ci, M. Basu, dont le père est né à Calcutta, en Inde, s’est confié sur le racisme dont il a été victime au cours de ses années de service, sur les enjeux de protection concernant la famille royale et sur les menaces terroristes avec lesquelles il a dû composer.
Meghan Markle a déjà confié avoir été l’objet de remarques racistes lorsqu’elle était une membre active de la famille royale britannique. Par exemple, elle avait raconté l’an dernier qu'un membre de la famille royale lui avait demandé quelle couleur de peau son bébé aurait alors qu’elle était enceinte de son premier enfant.
Le prince Harry et Meghan Markle avaient aussi participé à une entrevue explosive avec Oprah Winfrey en mars 2021. Le couple avait alors parlé du profond mécontentement de Meghan face à sa nouvelle vie en Angleterre, de racisme allégé au sein de la famille royale et de la crainte de Harry que la vie de sa femme ne soit mise en danger s'ils étaient restés en Angleterre.
Le journal britannique The Guardian a relevé que les confidences de Neil Basu jetaient un nouvel éclairage sur la requête du prince Harry de bénéficier d’une protection policière lorsque sa famille et lui se trouvaient au Royaume-Uni.
Avec des informations de The Associated Press.