Voici le portrait statistique de la diversité au Québec en 2024

Voici les nouvelles statistiques à découvrir.

Les jeunes et les personnes aînées

Selon les données de l'ISQ, on compte 1 417 200 personnes âgées de 15 à 29 ans au Québec en 2021, dont 696 000 femmes (49,1%) et 721 000 hommes.

En regardant la population globale du Québec, c'est donc une femme sur six qui avait entre 15 et 29 ans en 2021, soit 16,2 % de la population. La proportion de jeunes chez les hommes était légèrement plus élevée, soit 17,2 %.

Toujours en 2021 et toujours selon les données de l'ISQ, les jeunes de 25 à 29 ans sont les plus nombreux au Québec comparativement au 15-19 ans, et ce, tant chez les femmes que chez les garçons.

«On remarque toutefois que les femmes étaient sous-représentées dans chacun des sous-groupes d’âge, si l’on compare leur poids à celui dans l’ensemble de la population (50,6). Leur part était de 48,9 % parmi les 15‑19 ans, de 48,9 % parmi les 20‑24 ans et de 49,5 % parmi les 25‑29 ans», précise l'ISQ.

Durant la même période, la province comptait 1 754 000 personnes âgées de 65 ans et plus, dont  952 000 femmes (54,3 %) et 802 000 hommes.

En 2021, les femmes aînées étaient plus nombreuses que les hommes aînés dans chacun des sous-groupes d’âge. «On constate que les femmes étaient surreprésentées parmi les personnes aînées (54,3 %), si l’on compare leur poids à celui dans l’ensemble de la population (50,6 %). En outre, plus les femmes étaient avancées en âge, plus leur part était importante. Par exemple, elles représentaient 51,3 % des 65-69 ans, mais 64,9 % des 85 ans et plus», explique l'ISQ.

Les personnes immigrantes

En 2021, sur un total de 1 211 000 personnes immigrantes, on comptait 622 000 femmes (51,3 %) et 589 000 hommes.

«Les femmes immigrantes représentaient 14,9 % de l’ensemble des femmes au Québec. La proportion de personnes immigrantes était légèrement plus faible chez les hommes (14,3 %)», précise l'ISQ.

Les résidentes non permanentes (RNP) comptaient pour 2,2 % de l’ensemble des femmes au Québec en 2021 et comptait pour 2,8 % des hommes. 

L’Asie était le principal lieu de naissance des femmes immigrantes au Québec en 2021. Venaient ensuite l’Europe, l’Afrique, les Amériques, et l’Océanie ou d’autres lieux. «La répartition des hommes immigrants selon le lieu de naissance était assez semblable», précise l'ISQ.

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Au Québec, en 2021, parmi les femmes immigrantes, environ 51% étaient issues de l’immigration économique, 30% avaient été parrainées par de la famille et 16% environ étaient des réfugiées, selon les données de l'ISQ.

Les personnes issues de l’immigration économique étaient proportionnellement moins nombreuses chez les femmes que chez les hommes (51,3 % c. 58,4 %). «Toutes proportions gardées, davantage d’hommes avaient été admis à titre de demandeur principal (32,4 % c. 20,3 %), alors que plus de femmes avaient été reçues à titre de demandeuse secondaire, soit à titre de conjointe ou de personne à charge d’un demandeur principal (31,0 % c. 25,9 %)», précise l'ISQ.

Comparativement aux hommes immigrants, les femmes immigrantes étaient, en proportion, plus nombreuses à avoir être parrainées par un membre de la famille. En revanche, les femmes immigrantes étaient proportionnellement moins nombreuses que les hommes immigrants parmi les personnes reconnues comme réfugiées.

Les personnes issues de minorités visibles

En 2021, au Québec, on comptait  1 341 000 personnes issues de minorités visibles, dont 679 000 femmes (50,6 %) et 662 000 hommes.

Les femmes appartenant à une minorité visible représentaient 16,2 % de l’ensemble des femmes au Québec. Cette proportion est semblable chez les hommes (16,0 %).

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Selon les données de l'ISQ, parmi les femmes issues de minorités visibles, on retrouvait principalement au Québec en 2021 des Noires (31,8 %), des Arabes (19,6 %), des Latino-Américaines (12,9 %), des Chinoises (9,4 %) et des Sud-Asiatiques (9,0 %).

«Si l’on compare leur poids à celui dans l’ensemble de la population issue de minorités visibles (50,6 %), on constate que les femmes étaient surreprésentées parmi les personnes japonaises (58,8 %), philippines (57,0 %) et chinoises (55,4 %). À l’inverse, elles étaient sous-représentées parmi les personnes asiatiques occidentales (49,4 %), sud-asiatiques (47,5 %) et arabes (47,5 %)», précise l'Institut de la statistique du Québec.

Les personnes de minorités sexuelles et de genre

En 2018, au Québec, sur un total de 229 000 personnes de minorités sexuelles, on comptait environ 110 000 femmes (48 %) et 118 000 hommes.

Les femmes de minorités sexuelles représentaient environ 3,1 % de l’ensemble des femmes de 15 ans et plus au Québec. La proportion de personnes de minorités sexuelles était similaire chez les hommes, soit de 3,4 %.

«On remarque que les femmes étaient sous-représentées parmi les personnes lesbiennes ou gaies (32 %), si l’on compare leur poids à celui dans la population hétérosexuelle (50 %). À l’inverse, elles étaient surreprésentées parmi les personnes bisexuelles, pansexuelles ou d’une autre orientation non hétérosexuelle (65 %)», précise l'ISQ.

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En 2021, au Québec, on comptait 9 865 personnes transgenres (0,14 %), dont 5 160 femmes (52,3 %) et 4 705 hommes.

En outre, 6 360 personnes de 15 ans et plus étaient non binaires (0,09 %).

«On constate que les femmes étaient surreprésentées parmi les personnes transgenres (52,3 %), si l’on compare leur poids à celui dans la population cisgenre (50,6 %)», précise l'ISQ.

Les personnes ayant une incapacité

En 2017, au Québec, sur un total de 1 053 400 personnes ayant une incapacité, on comptait 590 600 femmes et 462 800 hommes. 

Du nombre, un peu plus de 6 % des femmes avaient une incapacité légère alors que 4 % des femmes avaient une incapacité modérée, grave ou très grave.

«Au Québec, en 2017, environ 12 % des femmes vivaient avec une incapacité liée à la douleur, 8 % avec une incapacité liée à la mobilité, 7 % avec une incapacité liée à la flexibilité et 5 % avec une incapacité liée à la santé mentale», précise l'ISQ.

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