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La situation demeure difficile à l’urgence de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, si bien que l’établissement demande à la population d’éviter de s’y rendre sauf en cas de nécessité.
La situation demeure difficile à l’urgence de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, si bien que l’établissement demande à la population d’éviter de s’y rendre sauf en cas de nécessité.
«Nous sommes dans une situation de gestion d’heure en heure qui demeure difficile compte tenu des effectifs disponibles présentement. Nous travaillons en collaboration avec nos partenaires du réseau montréalais afin d’apporter l’aide requise à nos équipes et nous les remercions de leur précieuse collaboration », a mentionné le président-directeur général du CIUSSS de l'Est-de-l'Ile-de-Montréal (CEMTL), Jean-François Fortin Verreault.
Le CEMTL indique recevoir en moyenne jusqu'à 60 patients par jour, qui pourraient être traités ailleurs «compte tenu de problèmes médicaux qui ne sont pas des cas prioritaires». Le même cas de figure peut être observé à l'Hôpital Santa Cabrini, où 25 cas non prioritaires se présentent à l'urgence par jour.
«De plus, près de 50% de ces patients ont un médecin de famille et nous demandons aux citoyens de passer par cette voie de façon prioritaire», peut-on lire dans un communiqué transmis par le CEMTL.
L’établissement précise que les patients se présentant à l’urgence sans que leur santé ne l’exige seront redirigés vers «vers une alternative aux urgences telles qu’une consultation avec un professionnel de la santé».
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«Nous avons mobilisé les équipes de toutes les cliniques du territoire en ce sens et celles-ci sont prêtes à recevoir rapidement les usagers qui vont les contacter», a souligné Dre Ariane Murray, cheffe du Département régional de médecine générale de Montréal.
Des infirmières du réseau se sont mobilisées afin de venir en aide à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
La semaine dernière, des infirmières ont manifesté leur mécontentement envers les pratiques de gestion de la direction, notamment concernant le recours au temps supplémentaire obligatoire. L’équipe complète d’infirmières et d’infirmières auxiliaires de l’urgence de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, soit une centaine d’infirmières, exigaient alors la démission immédiate de sa cheffe d’unité.
Les infirmières en question se disent épuisées, surtout en raison du recours qu’elles jugent abusif au temps supplémentaire obligatoire (TSO), cette mesure impopulaire qui force certains membres du personnel à effectuer des heures supplémentaires après leur quart de travail régulier pour éviter les ruptures de service.
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