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Un total de 1791 habitations ont changé de mains le mois dernier dans la région métropolitaine de recensement, comparativement à 2816 transactions en janvier 2022.
Les ventes de propriétés résidentielles dans le Grand Montréal ont enregistré le mois dernier une baisse de 36 % par rapport à l'an dernier, atteignant ainsi leur plus faible niveau depuis 2009 pour un mois de janvier, a indiqué mardi l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Un total de 1791 habitations ont changé de mains le mois dernier dans la région métropolitaine de recensement, comparativement à 2816 transactions en janvier 2022, a précisé l'association.
Les prix de vente médians ont diminué pour toutes les catégories de logement, mais la baisse la plus prononcée à cet égard a été celle des maisons unifamiliales, dont le prix médian a reculé de 7 % à 500 000 $.
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Le nombre de ventes de maisons unifamiliales a reculé de 31 % pour atteindre 898, reculant sous la barre des 1000 transactions pour la première fois depuis que ces données ont commencé à être compilées par le système Centris, en 2000.
Les ventes de plex, soit les immeubles de deux à cinq logements, ont enregistré le déclin annuel le plus prononcé en janvier, cédant 52 %. Leur prix médian a cédé 6 % à 675 000 $.
De leur côté, les copropriétés ont vu leur prix médian enregistrer la plus faible baisse annuelle, soit 3 % à 370 000 $. Leurs ventes ont reculé en janvier de 38 % sur un an.
La faiblesse des ventes favorise l'accumulation de propriétés sur le marché, comme le démontre la hausse de 65 % des inscriptions en vigueur par rapport à janvier 2022. Cette hausse est soutenue par toutes les catégories de propriétés, mais elle est particulièrement prononcée avec les unifamiliales, pour lesquelles elle a atteint 89 %.
Avec 15 020 propriétés à vendre en janvier 2023, les stocks dépassent ainsi légèrement leur niveau prépandémique de janvier 2020, a souligné l'APCIQ.
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Alors que la Banque du Canada a indiqué le mois dernier qu'elle mettait fin, pour l'instant, à ses hausses de taux d'intérêt, et que les conditions du marché semblent moins favoriser les vendeurs, l'APCIQ croit que le contexte pourrait redonner confiance aux acheteurs et que l'activité du marché pourrait se stabiliser dès ce printemps.
Cependant, l'entrée en vigueur de nouvelles législations sur l'activité, notamment pour interdire aux investisseurs étrangers d'acquérir des propriétés dans les grandes villes québécoises, pourrait aussi avoir un impact sur l'activité à Montréal, a prévenu l'association.