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L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie sont frontalières de la Russie et ont obtenu leur indépendance de l'Union soviétique en 1991. Ces trois pays ont été de fervents soutiens de l'Ukraine, une autre ancienne république soviétique, dans la guerre.
Les premiers ministres des trois pays baltes ont exhorté le Comité international olympique (CIO) à interdire les athlètes russes des Jeux d'été de Paris de 2024 en raison de la guerre en Ukraine, déclarant vendredi qu'un boycott était une possibilité.
La Première ministre estonienne Kaja Kallas a déclaré que les athlètes de son pays pourraient être mis dans une situation où ils sont en compétition avec des Russes, affirmant que beaucoup d'entre eux «sont des soldats».
Son homologue letton Arturs Krisjanis Karins a qualifié de «moralement répréhensible» le fait de permettre aux Russes de concourir aux Jeux olympiques.
L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie sont frontalières de la Russie et ont obtenu leur indépendance de l'Union soviétique en 1991. Ces trois pays ont été de fervents soutiens de l'Ukraine, une autre ancienne république soviétique, dans la guerre.
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Mercredi, le comité olympique letton a menacé de boycotter les Jeux de Paris si les athlètes russes étaient autorisés à y prendre part. Au passage, il a appelé les autres pays à former une coalition pour faire pression sur les instances sportives internationales.
Il s'agissait de la première instance olympique nationale autre que l'Ukraine à menacer de boycotter plutôt que de se mesurer aux athlètes de la Russie.
Le président lituanien Gitanas Nauseda a exprimé vendredi son soutien à la décision du Comité international paralympique d'exclure les athlètes russes et biélorusses des compétitions internationales, a rapporté l'Agence de presse balte.
D'autres organismes nationaux de sports olympiques, dont le Comité olympique et paralympique des États-Unis, soutiennent les efforts du CIO pour trouver une voie permettant aux Russes de concourir.