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Les 17 maisons des jeunes du Centre-du-Québec se joignent au mouvement « Plus pour nos ados » en lançant un cri du coeur et en réclamant un meilleur financement. Les subventions reçues ne correspondraient en moyenne qu'à un tiers seulement du budget nécessaire à leur fonctionnement de base.
Ils estiment que l'important sous-financement menace leur mission auprès des ados. Le mouvement espère une augmentation de financement dès le prochain budget provincial.
« Les subventions accordées aux maisons des jeunes étaient déjà insuffisantes bien avant la crise sanitaire. Aujourd'hui, après deux ans de pandémie, nos équipes sont à bout de souffle et les conséquences du sous-financement se font sentir chaque jour : réduction des heures d'ouverture et fermeture partielle, augmentation considérable du taux de roulement moyen du personnel, diminution des activités, etc. L'heure est grave. Pour les ados partout au Québec : les MDJ créent un sentiment d'appartenance, les aident à grandir et apprendre ainsi que les accompagnent pour devenir des citoyen.nes critiques, actifs et responsables. Nous avons impérativement besoin de l'appui du gouvernement pour soutenir notre mission » - Nicholas Legault, directeur général du Regroupement des maisons de jeunes du Québec
Une déclaration d'engagement a été mise en ligne et peut être signée jusqu'au 13 mars prochain pour être ensuite remise au gouvernement en marge du dévoilement du budget.
17 villes, villages ou municipalités centricoises sont desservis par une maison des jeunes, dont Drummondville, le secteur St-Charles, St-Germain-de-Grantham, St-Cyrille-de-Wendover, Ste-Brigitte-des-Saults, Wickham, St-François-du-Lac et St-Léonard-d'Aston.