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Les funérailles seront ouvertes au public.
Un dernier hommge sera rendu à Denise Bombardier ce vendredi à l'église Saint-Viateur d'Outremont.
Les funérailles seront ouvertes au public. Ceux qui voudront lui rendre hommage pour une dernière fois pourront assister à la cérémonie sur le coup de 17h.
L'auteure, journaliste et chroniqueuse Denise Bombardier est décédée le 4 juillet dernier des suites d'un cancer fulgurant.
«Ses proches se souviendront d’elle pour sa force extraordinaire, son esprit et son grand humour, qu’elle aura eus jusqu’à la dernière heure», peut-on lire dans l'avis de décès publié notamment sur le Web via Nécrologie Canada.
Denise Bombardier laisse dans le deuil son mari, James Jackson, son fils Guillaume Sylvestre, sa petite-fille, Rose Sylvestre, sa sœur Danièle Bombardier, son frère Pierre Bombardier, ses nièces et neveux ainsi que de nombreux amis.
En plus d'avoir été chroniqueuse jusqu'à tout récemment pour le Journal de Montréal, elle a aussi animé plusieurs émissions à Radio-Canada, dont «Le Point», «Trait d'union» et «Aujourd'hui dimanche».
Née à Montréal en 1941 dans une famille modeste, Mme Bombardier a fait ses études en sciences politiques à l'Université de Montréal. Elle est ensuite allée à la Sorbonne dans les années 1970 pour obtenir un doctorat en sociologie.
Elle a aussi contribué à plusieurs autres médias québécois et français au fil du temps, notamment Le Monde, L'Express, Le Devoir et L'Actualité.
Denise Bombardier a également écrit une vingtaine de romans et d'essais. Elle a été nommée à l'Ordre du Québec en 2000, puis admise à l'Ordre du Canada en 2015. Elle a également été reçue officière dans l'Ordre de la Légion d'honneur de la France en 2009.
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Questionné par des médias suite à l'annonce du décès de Mme Bombardier, le premier ministre du Québec François Legault a déjà fait savoir que des funérailles nationales n'étaient pas dans les plans du gouvernement.
Le drapeau du Québec a toutefois été mis en berne vendredi, jour des funérailles, à l'Assemblée nationale.
Aujourd’hui, le drapeau de la tour centrale de l’hôtel du Parlement est en berne afin de rendre un dernier hommage à Mme Denise Bombardier. J’offre mes plus sincères condoléances à sa famille et tous ses proches. 🕊️ pic.twitter.com/XZ2bwkCMnq
— Nathalie Roy (@NathalieRoyPres) July 14, 2023
François Legault assistera par ailleurs aux obsèques.
Québec étudierait toujours «une manière de célébrer ou de reconnaître ce que Mme Bombardier a fait durant sa carrière extraordinaire».
Le décès de Denise Bombardier a suscité une pluie de réactions.
L'auteur et chronique Stéphane Laporte avait notamment écrit sur les réseaux sociaux : «Denise Bombardier, une brillante, dans tous les sens du terme. Comme il y a des divas de la chanson, elle était la diva de l'information. Une virtuose de l'opinion. Une star de l'intelligence. Elle nous a donné le goût de réfléchir.»
«Quelle triste nouvelle! Tellement soudaine. Nous perdons une grande communicatrice et un esprit libre et audacieux», a pour sa part partagé Jean-François Lépine, ex-journaliste et diplomate.
Le premier ministre du Canada lui avait aussi rendu hommage sur les réseaux sociaux : «Tenace, passionnée, intelligente, courageuse - Denise Bombardier incarnait toutes ces qualités, et bien d'autres. Mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis. Son influence sur le Québec a été immense et son œuvre lui survivra assurément.»
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Avec des informations de La Presse canadienne.