Le réchauffement de la planète change les plans des JO 2030

L’idée initiale d’une rencontre du comité exécutif du CIO avec la Commission des futurs hôtes des JO, le 6 décembre 2022, était de discuter des potentielles villes candidates des JO 2030. En lieu et place, le comité exécutif s’est tourné vers les impacts des changements climatiques sur l’événement et prendra au moins 13 mois supplémentaires pour faire sa sélection, après avoir écouté les recommandations de la commission.

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Dans son rapport soumis au comité exécutif, la commission suggère la réduction potentielle de la quantité de pays candidats fiables pour accueillir les Jeux d’hiver, au point où l’option d’identifier un pool de pays hôtes en rotation est sur la table.

En construisant son agenda olympique des prochaines années, le comité de sélection a également proposé d’imposer une température moyenne sous zéro sur une période de 10 ans pour un pays hôte donné.

Le CIO aurait rencontré des représentants de Salt Lake City (États-Unis), de Vancouver (Canada) et de Sapporo (Japon) dernièrement avec l’intention d’inviter l’une de ces villes dans la conversation pour la tenue des JO 2030, pour ensuite leur attribuer la tenue des Jeux, rapporte le Washington Post. Le réchauffement de la planète change apparemment les plans.

Ainsi, le CIO ne vise plus l’élection d’un pays hôte pour ces Jeux en 2030, comme prévu dans l’agenda olympique.

Selon l’information obtenue par le Washington Post auprès du CIO, cette décision est qualifiée de confortable parce Salt Lake City (2002), Vancouver (2010) et Sapporo (1972) ont toutes accueilli les Jeux olympiques d’hiver par le passé et n’ont pas besoin d’autant de temps que d’autres éventuels candidats pour se préparer à l’événement.