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Politique

Le PQ fait peu de cas de la perte de l'appui éditorial du «Devoir»

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a fait peu de cas du fait qu'il n'a pas obtenu l'appui de l'éditorial du journal «Le Devoir», une tradition électorale qui a pourtant longtemps favorisé la formation souverainiste.

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a fait peu de cas du fait qu'il n'a pas obtenu l'appui de l'éditorial du journal «Le Devoir», une tradition électorale qui a pourtant longtemps favorisé la formation souverainiste.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a fait peu de cas du fait qu'il n'a pas obtenu l'appui de l'éditorial du journal «Le Devoir», une tradition électorale qui a pourtant longtemps favorisé la formation souverainiste.
Stéphane Rolland
Stéphane Rolland / La Presse canadienne

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a fait peu de cas du fait qu'il n'a pas obtenu l'appui de l'éditorial du journal «Le Devoir», une tradition électorale qui a pourtant longtemps favorisé la formation souverainiste.

«Dans les prochains jours, vous allez entendre plein de gens qui se prononcent (pour dire) on devrait voter pour qui, répond-il lors d'une mêlée de presse à Trois-Rivières. Je pense que c'est aux gens de déterminer s'ils veulent encourager qui au terme de cette campagne. Je ne commenterai pas chaque analyste. «

DOSSIER | ÉLECTIONS 2022

Dans son éditorial, le directeur du journal «Le Devoir», Brian Myles, appuie la Coalition avenir Québec (CAQ) pour former le gouvernement et Québec solidaire pour former l'opposition officielle. M. Myles rompt ainsi avec une tradition de longue date d'appui au PQ.

Rappelons que si l'éditorial du quotidien se prononce sur l'issu souhaité de la campagne, le travail de ses journalistes n'est pas influencé par cette ligne éditoriale.

S'il a perdu le soutien du quotidien, M. St-Pierre Plamondon espère convaincre les indécis.

Il a profité de son passage à Trois-Rivières pour demander aux électeurs péquistes de convaincre des membres de leur entourage d'aller voter pour leur parti. «Le défi, c'est de transformer cette vague de sympathie en résultat. Il reste qu'une fin de semaine.»

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Il a évoqué le souvenir de l' «opération convaincre» en 1995 où le premier ministre péquiste, Jacques Parizeau, a lancé le défi aux électeurs péquistes de convaincre un indécis. «Il faut aller parler à ceux qui peut-être n'iront pas voter. Aller parler de l'importance d'aller voter et de voter pour une démocratie qui est saine et une opposition qui est forte et constructive, celle du Parti québécois.»

Stéphane Rolland
Stéphane Rolland / La Presse canadienne