Début du contenu principal.
Le message : l’offre de son gouvernement aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public «ne passe tout simplement pas!»
Des membres du Front commun - CSN, FTQ, CSQ et APTS - des régions de la Montérégie, du Centre-du-Québec et de la Mauricie ont manifesté vendredi devant les bureaux de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, larguant une tonne de «CAQahuètes» - en réalité de réelles cacahuètes - au sol pour rappeler à la ministre «que son offre est plus qu'insuffisante».
«Par ce geste, nous avons voulu nous assurer que la ministre comprenne bien le message ; l’offre de son gouvernement aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public ne passe tout simplement pas!» ont lancé d’une seule voix les porte-parole du Front commun, Pascale Leclair-Gingras de l’APTS et Pascal Bastarache de la CSN.
La dernière offre salariale du gouvernement du Québec était de 10,3 % sur cinq ans.
Le Front commun stipule que ce taux est bien inférieur à l'inflation réelle et prévue.
«Les augmentations de salaire proposées ne couvriraient même pas l’inflation anticipée et nous appauvriraient. Nous n’accepterons jamais ça, surtout pas après tous les efforts qu’on nous a demandés pendant la pandémie», ont exprimé les représentants du Front commun par communiqué, ajoutant que selon leur calcul «l’appauvrissement sur cinq ans des travailleuses et des travailleurs du secteur public passerait de 7,4 % à 7,8 %.»
Le Front commun affirme par ailleurs que les travailleuses et les travailleurs des services publics accusent un retard salarial de 11,9 % par rapport aux autres salariés québécois.
Le Front commun a annoncé la tenue de trois journées complètes de grève les 21, 22 et 23 novembre prochains, à moins d’en arriver à une entente d’ici là.