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Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, met en garde contre les dangers des théories du complot.
Dans une lettre transmise à la Cour, il laisse entendre que les dérives des complotistes sont une menace pour la démocratie québécoise.
La lettre réclame une peine dissuasive contre une personne accusée de lui avoir acheminé des menaces de mort.
L'homme de 40 ans lui aurait écrit qu'il allait s'arranger pour exterminer sa famille s'il ne changeait pas son discours sur l'immigration.
L'accusé lui reprocherait d'être à la solde des pouvoirs juifs comme tous les élus au Québec.
Dans une entrevue avec La Presse canadienne mardi, M. St-Pierre Plamondon y voit les conséquences de la propagation de théories du complot dans les réseaux sociaux.
Il a rappelé qu'il a fait campagne pour être élu à la direction du PQ contre vents et marées, sans appuis, en vendant une à une des cartes de membre du parti.
Ainsi, le chef péquiste a assuré qu'il ne doit rien à personne, sinon aux membres de sa formation.
À la veille du procès sur les menaces de mort que nous avons reçues, ma famille et moi, la cour m'a offert de donner un témoignage. Il me semblait essentiel de souligner, à la lumière des mobiles de l’accusé, que les théories du complot suivant lesquelles les politiciens… pic.twitter.com/49AfozYS0t
— Paul St-Pierre Plamondon (@PaulPlamondon) January 28, 2025
Dans sa lettre, il réclame une peine exemplaire parce que ce genre de menaces est selon lui une attaque frontale contre la démocratie.
Une peine de 150 heures de travaux communautaires ferait l'objet de discussions avec la Couronne en échange d'un verdict de culpabilité de l'accusé, mais le chef du PQ s'y oppose.
Selon lui, il faut envoyer un signal clair et il faut une peine dissuasive, plutôt que de condamner un accusé à des heures de bénévolat, ce qui ne serait pas une punition.