Début du contenu principal.
«L’épidémiologie de la COVID-19 continue d’évoluer et il existe encore une grande incertitude quant à la probabilité, au moment et à la sévérité de toute future vague de la COVID-19», souligne le CCNI.
Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) recommande l'administration d'une dose de rappel des vaccins contre la COVID-19 à l'automne en prévision de la prochaine vague au Canada.
Dans un communiqué publié mercredi, le CCNI recommande que les personnes présentant un risque accru de complications lié à la maladie se voient proposer une dose de rappel du vaccin à l’automne, indépendamment du nombre de doses de vaccin contre la COVID-19 déjà reçues.
La recommandation du CCNI vise notamment les personnes âgées de 65 ans et plus, les résidents d’établissements de soins de longue durée ou de milieux de vie collectifs pour personnes âgées et les personnes de 12 ans et plus présentant un état pathologique sous-jacent qui les expose à un risque élevé d’une forme sévère de la COVID-19.
Elle vise aussi les autochtones adultes vivant dans les communautés des Premières Nations ou dans les communautés où l’infection peut entraîner des conséquences disproportionnées, tout comme ceux des communautés racialisées ou marginalisées, ainsi que les endroits qui logent des travailleurs migrants, les refuges et les établissements carcéraux.
À lire également :
Par ailleurs, le CCNI recommande fortement que le reste de la population âgée de 12 ans et plus puisse aussi avoir accès à une dose de rappel à l’automne, indépendamment du nombre de doses du vaccin déjà reçues, en autant qu'il y a un écart d'au moins six mois avec la dose précédente.
«L’épidémiologie de la COVID-19 continue d’évoluer et il existe encore une grande incertitude quant à la probabilité, au moment et à la sévérité de toute future vague de la COVID-19. Il est possible que, comme pour d’autres virus respiratoires, l’incidence de cette maladie augmente à la fin de l’automne et en hiver et que de nouveaux variants préoccupants apparaissent», a indiqué le CCNI.
Les données préliminaires suggèrent une diminution de l’immunité acquise par l’infection ou le vaccin au fil du temps, ce qui justifie l’administration de doses ultérieures de vaccin, en particulier dans les populations à haut risque de complications.