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Le camping le Genévrier, une importante institution touristique de Baie-Saint-Paul depuis plus de 50 ans, a été ravagé par les torrents d'eau qui affligent la municipalité depuis lundi.
Le camping le Genévrier, une importante institution touristique de Baie-Saint-Paul depuis plus de 50 ans, a été ravagé par les torrents d'eau qui affligent la municipalité depuis lundi.
«C'est 50 ans de travail de la famille à bâtir une entreprise qui est un joyau de la région de Charlevoix en termes d'entreprise touristique avec une grande renommée et une grande réputation. De voir détruire autant de travail en si peu de temps. Y'a pas de mot pour décrire ça», lance l’un des propriétaires du camping, Bruno Labbé, visiblement ébranlé par la situation.
Implanté dans la région depuis longtemps, M. Labbé dit n’avoir jamais vu quelque chose de tel.
«C'est une rivière qui bouge beaucoup quand il y a de bons coups d'eau, mais jamais comme on a vu hier (lundi) en quelques heures», relate-t-il en entrevue avec La Presse Canadienne.
«La rivière est complètement sortie de son lit et a embarqué sur le terrain du camping. Une grande partie du terrain a été inondée. Avec le débit d'eau, il y a de grandes parties du terrain qui ont été emportées par le cours d'eau», ajoute Bruno Labbé.
Des images de roulottes du camping qui ont été emportées par le torrent ont abondamment circulé dans les dernières heures.
Situé à cinq kilomètres de Baie-Saint-Paul, le camping était hautement prisé par les touristes. Il offrait 400 sites de camping sur un terrain de près d’un kilomètre carré. «Il pouvait y avoir 2500 à 3000 personnes l'été à pleine capacité», assure le propriétaire.
Mais aujourd’hui, Bruno Labbé a bien de la difficulté à imaginer rebâtir son entreprise. «Les dégâts qui sont apparents, c’est des millions de dollars», explique-t-il.
Il assure toutefois sentir l’appui des citoyens de la région. «On est conscient que toute la communauté va vouloir revoir le Genévrier en opération», dit M. Labbé.
Le maire de la municipalité, Michaël Pilote, compte apporter son soutien à l’entreprise. «On va regarder la manière dont on peut les aider», assure-t-il.