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Société

L’accès aux réseaux sociaux interdit aux moins de 16 ans?

On discutera de cette proposition lors du congrès national de la CAQ.

Selon l’Académie de la transformation numérique, qui œuvre en partenariat avec l’Université Laval, 42 % des Québécois de 6 à 17 ans ont passé en moyenne plus de 10 heures par semaine sur le web, en 2022.
/ Noovo Info
Caroline Plante / La Presse canadienne

La Relève de la Coalition avenir Québec (CAQ) désire fixer à 16 ans l'âge minimum pour ouvrir un compte sur les réseaux sociaux. 

 

On devrait discuter de cette proposition lors du congrès national de la CAQ qui se tiendra à Saint-Hyacinthe la fin de semaine du 25 mai prochain.

Ainsi, l’aile jeunesse de la formation politique plaide pour «l’instauration d’une majorité numérique à 16 ans pour l’ouverture d’un compte sur les réseaux sociaux, ainsi qu’une vérification rigoureuse pour accéder aux sites réservés aux personnes majeures», peut-on lire dans le cahier des résolutions de la CAQ. 

On indique que «l’absence d’encadrement» dans la sphère numérique pose des «risques», surtout chez les enfants et les ados.

«Il est de plus en plus démontré que les réseaux sociaux comportent de nombreux risques pour la santé mentale des jeunes, en particulier les préadolescents entre 11 et 15 ans et les jeunes filles. Ils présentent aussi des risques au niveau de leur sécurité, les cas de leurre, d’extorsion et d’influences dangereuses en ligne, tels que l’incitation au suicide, faisant régulièrement les manchettes», mentionne-t-on. 

La relève caquiste estime que ces mesures permettraient notamment de «favoriser» le «sain développement» des jeunes. 

Cellulaire à l'école 

De plus, les jeunes caquistes souhaitent mieux encadrer l'utilisation des écrans à l'école «afin que celle-ci soit de nature strictement pédagogique». 

«Les écrans sont de plus en plus omniprésents dans les écoles du Québec», notent-ils. 

«Malgré l'interdiction récente des cellulaires en classe, on constate que les élèves se servent toujours de ces derniers dans les aires communes, ainsi que de leurs tablettes et de leurs ordinateurs en classe. 

«Ce temps, passé sur les écrans, constitue un frein à la socialisation des jeunes, essentielle à leur bon développement, en particulier à l'adolescence.»
- Extrait du cahier de résolution de l'aile jeunesse de la CAQ

La relève de la CAQ affirme assister à une «remise en question du rôle bénéfique des écrans en classe, qui constituent souvent une source de distraction et nuisent à la concentration». 

Elle souligne qu'une surexposition aux écrans en bas âge «nuit au développement des enfants». 

«Limiter le temps d'écran à l’école (...) représente un premier pas afin de réduire cette exposition grandissante et de favoriser la réussite éducative de tous les jeunes», plaide-t-on. 

Ces propositions effectuées par les jeunes de la CAQ ont été rendues publiques quelque jour après la parution d’un sondage Léger qui démontrait que près de 70 % des Québécois s’opposent à l’utilisation du cellulaire dans les classes des écoles.

Ce même coup de sonde indiquait que 68 % des répondants québécois ont indiqué que le cellulaire ne devrait pas être autorisé dans les classes, soit le plus haut taux parmi les différentes régions canadiennes répertoriées.

Avec des informations de la Presse canadienne.

/ Noovo Info
Caroline Plante / La Presse canadienne