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La contamination touche principalement des hommes entre 30 et 55 ans, et les symptômes comprennent des ulcérations génitales et orales, accompagnées de ganglions douloureux.
Au moins 17 cas de la variole du singe sont suspectés dans la région métropolitaine, a confirmé la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP) jeudi matin.
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La contamination touche principalement des hommes entre 30 et 55 ans, et les symptômes comprennent des ulcérations génitales et orales, accompagnées de ganglions douloureux.
«Ce n’est pas très contagieux, ça prend vraiment des contacts étroits, prolongés, par gouttelettes pour arriver à une transmission», a fait savoir Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique, qui indique qu’aucun cas n’était confirmé pour l’heure.
«On n’a pas à paniquer. En faisant votre épicerie, en prenant le métro, il n’y a pas de risque», a ajouté Dre Drouin. Cette dernière affirme que les cas suspectés ne sont pas «sévères».
ÉCLOSIONS DE CAS SUSPECTÉS DE VARIOLE DU SINGE | Les symptômes rapportés consistent principalement en des lésions cutanées au niveau de la bouche et des organes génitaux.
— Santé Montréal (@santemontreal) May 19, 2022
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Les autorités attendent les résultats du laboratoire pour confirmer les cas hors de tous doutes, mais sur la base des récentes éclosions en Europe et d’un cas signalé aux États-Unis, il y a une «forte possibilité» qu’il s’agisse de ce virus.
Les cas suspects concernent actuellement «des hommes de la communauté HARSAH, donc des hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes.» La période d’incubation est de 5 à 21 jours, mais la contagiosité commence cinq jours avant les premiers symptômes, puis dure pendant toute la période de lésions cutanées, a indiqué la docteure Drouin.
La DRSP soutient qu’il ne s’agit pas d’une infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS). «On est loin de vouloir stigmatiser une communauté», a dit Dre Drouin.
La santé publique a ouvert une enquête épidémiologique et demande maintenant aux médecins de signaler les cas suspects, même s’il ne s’agit pas d’une maladie à déclaration obligatoire. Les gens qui présentent des symptômes devraient aussi contacter un médecin, a indiqué la docteure Drouin.
«Il y a beaucoup d’incertitudes, la forme, la présentation clinique qu’on a actuellement n’est pas typique de ce qu’on a déjà vu dans des éclosions antérieures, a admis la directrice de la santé publique de Montréal. Donc, évidemment, avec cette enquête-là, on va comprendre un petit peu plus les taux d’attaque, les chaînes de transmission».
La variole du singe est une maladie virale rare de la famille de la variole, mais plus bénigne. Elle peut être transmise par des gouttelettes respiratoires, par contact avec des fluides corporels ou par contact avec un animal ou des produits animaux infectés.
Les autorités de l'État du Massachusetts ont signalé mercredi un cas de variole du singe chez un homme qui a récemment voyagé au Canada. Les autorités sanitaires cherchent à déterminer si ce cas est lié à d'autres éclosions en Europe.
La variole du singe est généralement limitée à l'Afrique, et les rares cas observés ailleurs dans le monde sont généralement liés à des voyages dans cette région. Un petit nombre de cas confirmés ou suspects ont été signalés ce mois-ci au Royaume-Uni, au Portugal et en Espagne.
Les autorités sanitaires américaines ont déclaré qu'elles étaient en contact avec les autorités du Royaume-Uni et du Canada dans le cadre de l'enquête. Mais «à l'heure actuelle, nous ne disposons d'aucune information permettant d'établir un lien entre le cas du Massachusetts et les cas du Royaume-Uni», a affirmé Jennifer McQuiston, des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Le cas américain ne présente aucun risque pour le public, et le résident du Massachusetts est hospitalisé, mais en bonne santé, ont indiqué les autorités sanitaires.
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Les symptômes de la variole du singe commencent généralement par un syndrome grippal et un gonflement des ganglions lymphatiques, puis survient une éruption cutanée généralisée sur le visage et le corps, selon les CDC.
La plupart des infections durent de deux à quatre semaines. Les infections par cette souche de variole du singe sont mortelles chez environ 1 personne atteinte sur 100, mais le taux de mortalité peut être plus élevé chez les personnes immunodéprimées. Il n'y a pas de traitement spécifique pour guérir la maladie.
Avant le point de la santé publique, le Dr Mitch Schulman avançait sur les ondes de la radio de CJAD qu'un premier cas d'infection à la variole du singe avait pu être confirmé Montréal — information que n'a pas pu corroborer l'équipe de Santé Montréal auprès de Noovo Info.
Voyez les explications d'Emmanuel Leroux-Nega sur la variole du singe au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Noémi Mercier :
Note de la rédaction: De précédentes versions du texte affirmaient qu'un cas de variole avait été confirmé auprès de Noovo Info dans la région de Montréal, mais les autorités de santé publique montréalaise n'ont pas pu corroborer l'information. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.