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L'autocueillette, les tables à pique-nique, les minifermes, les produits du verger en abondance... la saison des pommes est bel et bien commencée.
L'autocueillette, les tables à pique-nique, les minifermes, les produits du verger en abondance... la saison des pommes est bel et bien commencée.
Selon la propriétaire des Vergers Cassidy à Franklin, en Montérégie, avec les températures qui se rafraîchissent, c'est le moment idéal pour profiter de l'autocueillette et autres activités familiales offertes par les pomiculteurs du Québec.
Claudia Parent indique que la plupart des pommes sont prêtes pour la cueillette. Les variétés Lobo, McIntosh, Gala et aussi des poires sont à maturité sur son verger. «Toutes les autres sortes vont suivre assez rapidement avec les week-ends à venir. C'est vraiment le temps de venir en famille passer du temps à faire de l'autocueillette», dit-elle.
Alexandra Leclerc, la fille des propriétaires Chez Leclerc & filles, dont un stand est installé au Marché des Jardiniers de La Prairie, constate aussi que la majorité des variétés sont arrivées. Il en manque encore quelques-unes, dit-elle, mais les plus appréciées telles que la McIntosh, la Cortland et la Lobo sont fin prêtes à être dégustées.
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La McIntosh est la plus populaire auprès des clients de Chez Leclerc & filles. «C'est une pomme qui va être plutôt surette et bien croquante en début de saison, explique Mme Leclerc. Un peu plus tard (en saison), elle va devenir une pomme plus tendre, un peu plus sucrée'. Les gens l'utilisent alors davantage pour cuisiner.
Mme Leclerc croit que la Honeycrisp, qui est une pomme un peu plus dispendieuse, mais très recherchée des clients, sera prête à cueillir probablement au début de la semaine prochaine.
Par ailleurs, la propriétaire des Vergers Cassidy constate qu'il est plus difficile de recruter des employés depuis les deux dernières années, bien qu'elle estime avoir été un secteur plutôt épargné par la pandémie.
Alors que les activités étaient limitées, les gens avaient tendance à visiter le verger plus régulièrement plutôt que durant un seul week-end. «L'achalandage était là tous les jours de la semaine. Les gens venaient cueillir leurs pommes, ça devait une activité pendant la covid», raconte Mme Parent.
Comme tous les pomiculteurs, la propriétaire a surtout besoin d'employés saisonniers, de la fin août au début novembre. Un boulot idéal pour les jeunes qui n'ont pas nécessairement besoin d'un revenu à l'année, mais lorsqu'ils retournent à l'école, les employeurs se retrouvent sous-effectif.