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L'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés maintient ses prévisions de septembre dernier concernant les prévisions salariales 2024.
L'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés maintient ses prévisions de septembre dernier concernant les prévisions salariales 2024: une augmentation moyenne de 3,7 % est prévue pour tous les emplois confondus au Québec.
Dans sa mise à jour de mercredi de l'enquête sur les Prévisions salariales 2024, l'OCRHA précise que cette situation tranche avec les prévisions des dernières années, alors que les mises à jour révélaient une accélération des hausses salariales prévues par les employeurs.
«La situation semble se stabiliser. La hausse prévue pour 2024 demeure toutefois très élevée comparativement aux normales historiques. Même les secteurs d’activité qui sont au bas du classement prévoient offrir cette année des augmentations qui devraient permettre de préserver le pouvoir d’achat de leurs travailleuses et travailleurs», commente Manon Poirier, CRHA, directrice générale de l’Ordre, dans un communiqué acheminé aux médias.
L'OCRHA ajoute que les structures salariales — échelles de l’ensemble des salaires offerts par une organisation — devraient augmenter de 2,8 % cette année selon les mêmes prévisions.
«Les travailleuses et travailleurs du Québec devraient commencer à se préparer à des augmentations qui pourraient être de moindre ampleur que celles reçues au cours des dernières années », souligne Mme Poirier, CRHA.
Mais, «en clair, la grande majorité des entreprises n’envisagent pas de gel salarial pour 2024», stipule l'OCRHA dans sa mise à jour.
Selon les Prévisions salariales 2024, les secteurs d'emplois qui peuvent espérer une hausse de salaire plus élevé par rapport aux autres secteurs d'activités (3,7 %) sont le secteur primaire et des ressources (agriculture, foresterie, pêche, énergie, mines, pétrole et gaz), ainsi que le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques.
En revanche, les secteurs d'activités où les hausses salariales prévues sont les moins importantes (de peu ceci dit) sont le secteur des technologies de l’information et des communications – qui connaissait l’an dernier un bond de 5,2 % – le secteur du commerce (gros et détail), ainsi que celui du transport et de l’entreposage.
«L’augmentation prévue dans ces secteurs est de 3,4 %, leur permettant néanmoins de suivre eux aussi le rythme actuel de l’inflation», précise l'OCHRA.
La mise à jour des prévisions publiée mercredi par l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés stipule que les administrations publiques (municipales, provinciales et fédérales) qui se retrouvaient «systématiquement en queue de peloton au cours des dernières années», devraient connaître cette année une hausse supérieure à la moyenne, avec des augmentations prévues de 3,9 %.
«Le secteur public est en mode rattrapage. Même si la rémunération globale demeurait généreuse notamment en raison des régimes de retraite, les salaires devaient tôt ou tard faire l’objet d’un rehaussement pour préserver l’attractivité du secteur public comme employeur», commente Manon Poirier.
L'OCRHA tient à rappeler que ces chiffres demeurent des prévisions.
Pour l’année 2023, les sondages des firmes de rémunération prévoyaient une augmentation moyenne de 4,1 % alors que la rémunération hebdomadaire moyenne, incluant les heures supplémentaires, a réellement progressé de 3,7 % selon Statistique Canada.
Cette mise à jour a été réalisée par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés en collaboration avec six firmes-conseils en rémunération : CGC-Talent, Gallagher, Mercer, Normandin Beaudry, Saucier Conseil et WTW.