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Avant que vous ne le demandiez: non, la NASA n'a toujours pas trouvé d'OVNI lié à la vie extraterrestre, selon l'administrateur Bill Nelson.
La NASA est si persuadée qu’il existe de la vie ailleurs que sur Terre qu’elle a annoncé avoir nommé un directeur de la recherche sur ce qu’elle appelle les «phénomènes anormaux non identifiés» (UAP), jeudi lors de la publication d’un rapport d’enquête indépendante sur ces événements.
Avant que vous ne le demandiez: non, l’étude n’a pas permis de déterminer que des UAP ont une origine liée à la vie extraterrestre, a-t-on statué.
Les méthodes de communication de la NASA ont été remises en question cette année quand un ancien officier du renseignement américain affirmait qu'un programme secret tentait de maîtriser la technologie d'objets volants non identifiés (OVNIS) qui s'étaient écrasés. S'exprimant sous serment lors d'une audience au Congrès, le major de l'armée de l'air américaine à la retraite David Grusch avait affirmé que des éléments biologiques «non-humains» avaient été récupérés sur les sites présumés d'écrasement.
La NASA aura donc réfuté cette information dans le cadre de son point de presse, comme l’a déjà fait le Pentagone.
Qu'à cela ne tienne, selon Bill Nelson, l’administrateur de l’agence spatiale fédérale américaine, il faut désormais se pencher sérieusement sur les phénomènes anormaux pour des raisons scientifiques et de sécurité.
«J’ai demandé aux scientifiques [de l’enquête scientifique] quelle et la probabilité qu’il y a de la vie ailleurs dans l’univers», a déclaré M. Nelson en conférence de presse à Cap Canaveral.
«Avec les milliards d’étoiles situées dans des milliards de galaxies à travers l’espace, leur réponse, c’est qu’il y a des milliards de milliards de chances qu’il y ait de la vie extraterrestre.»
Les trouvailles de l’enquête d’un panel de 16 chercheurs indépendants nous laisse loin d’affirmer avec certitude qu’il y a, comme M. Nelson l’a dit, «une autre masse rocheuse de taille moyenne en orbite autour d’un autre soleil de taille moyenne avec le même angle de révolution qui a une atmosphère avec du carbone» ailleurs dans l’univers.
La NASA et l’astrophysicien David Spergel, qui a mené l’enquête, trouvent qu’il manque cruellement de données pour en arriver à une telle conclusion. Le Dr Spergel affirme maintenant qu’il faut s’attaquer sérieusement aux données que pourraient révéler les UAP.
Ce manque de données s’explique, selon la NASA et le Dr Spergel, par la stigmatisation entourant les UAP, que le commun des mortels appelle souvent des OVNIS. Or, la NASA compte maintenant travailler avec le public et partager «en toute transparence» les résultats de ses futures analyses. «Si vous voyez quelque chose, dites-le», a insisté le Dr Spergel.
Malgré tout, la NASA n’a pas dévoilé l’identité de son nouveau directeur de recherche sur les UAP, notamment pour des raisons de sécurité, parce que des membres de son équipe font souvent l’objet de menaces du public.
«Nous sommes le gouvernement des États-Unis, nous sommes ouverts et nous le serons. Nous ne savons pas ce que sont ces UAP, mais nous sommes déterminés à l’apprendre», a dit Bill Nelson, qui assure que si la NASA trouve quelque chose qui n’est pas humains dans les cieux, «vous pouvez parier» qu’elle le dira.