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Le procès de Griner, qui est emprisonnée depuis près de cinq mois en Russie, a commencé la semaine dernière, alors que de nombreuses voix s'élevaient aux États-Unis afin de demander à Washington d'en faire davantage pour obtenir sa libération.
La joueuse de basketball américaine Brittney Griner a plaidé coupable aux accusations de possession de drogue et de trafic de stupéfiants lors de sa comparution à Moscou, jeudi, mais elle a ajouté qu'elle n'avait jamais voulu commettre de crime, ont rapporté les agences de presse russes.
Celles-ci ont cité Griner déclarant par l’entremise d’un interprète présent dans la salle qu’elle avait posé ce geste involontaire puisqu’elle avait plié ses bagages en vitesse.
Pendant ce temps, en marge du procès, un diplomate russe avertissait les États-Unis que leurs critiques envers l’objectivité du processus judiciaire russe n’aideraient pas sa cause.
Le procès de Griner, qui est emprisonnée depuis près de cinq mois en Russie, a commencé la semaine dernière, alors que de nombreuses voix s’élevaient aux États-Unis afin de demander à Washington d’en faire davantage pour obtenir sa libération.
Avant la comparution de jeudi, les policiers russes ont escorté Griner, menottée et vêtue d’un chandail rouge écarlate et d’un pantalon de sport, vers la salle, la faisant défiler devant un groupe de journalistes.
L’athlète américaine a été arrêtée en février à l’aéroport Sheremetyevo de Moscou après que des cartouches d’huile de cannabis eurent été retrouvées dans ses bagages. Elle pourrait être emprisonnée pendant 10 ans, si elle est reconnue coupable de trafic de drogue.
L’adjoint au ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a prévenu jeudi que «toute tentative de la part des Américains de dénoncer sur la place publique... n’aidera en rien le règlement de cet enjeu».
La Maison-Blanche a déjà indiqué que le président Joe Biden a contacté l’épouse de Griner mercredi pour l’assurer qu’il fait tout en son pouvoir afin d’obtenir la libération de la joueuse de basketball, dès que possible. Ils ont discuté peu de temps après que Biden eut reçu une lettre manuscrite de Griner dans laquelle elle disait craindre de «croupir en prison en Russie pour l’éternité».
Questionné au sujet de la possibilité que Griner soit échangée contre un prisonnier russe aux États-Unis, Ryabkov, un influent diplomate russe, a indiqué «qu’il n’y aura aucune discussion formelle ou motif valable pour discuter des prochaines étapes» avant la conclusion du procès.
Il a prévenu que les critiques provenant des États-Unis, dont les articles qui suggèrent que Griner est détenue illégalement et que le système judiciaire russe soit biaisé, «rendra toute discussion approfondie sur un éventuel échange (de prisonniers) très difficile».
«La persistance avec laquelle l’administration américaine... décrit ceux qui ont été condamnés à des peines de prison en vertu d’offenses criminelles graves et ceux qui prétendent que les accusés qui font l’objet d’une enquête ou qui attendent leur verdict sont “détenus illégalement” témoignent du refus de Washington d’avoir une opinion modérée du monde extérieur», a lancé Ryabkov.