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Sport

La controverse du surf aux JO 2024 fait des vagues de Paris à Tahiti

Paris accueillera en juillet 2024 les Jeux olympiques d’été; mais neuf mois avant la tenue des compétitions, les vagues d’une controverse née à plus de 15 000 km de la France continentale européenne créent des remous d’un bout à l’autre du globe.

Le site de surf du village de Teahupo'o, à Tahiti, lors de tests en vue des JO d'été 2024 de Paris en août 2023.
Le site de surf du village de Teahupo'o, à Tahiti, lors de tests en vue des JO d'été 2024 de Paris en août 2023.

Paris accueillera en juillet 2024 les Jeux olympiques d’été; mais neuf mois avant la tenue des compétitions, les vagues d’une controverse née à plus de 15 000 km de la France continentale européenne créent des remous d’un bout à l’autre du globe.

Le comité organisateur des JO de Paris a choisi le site du village de Teahupo’o, situé sur l’île de Tahiti en Polynésie française, pour présenter l’épreuve de surf.

Il s’agit d’un emplacement mythique pour pratiquer le surf, mais la sélection suscite des tensions environnementales, car on propose de bâtir une tour en aluminium pour les arbitres de la compétition des JO de Paris au lieu d’utiliser la tour traditionnelle en bois déjà érigée là-bas.

Voici les explications de Milik Bélanger-Sévigny pour Noovo Info.

L’immense poteau éventuellement installé dans une telle structure ne pourra pas être retiré de l’océan une fois la compétition terminée.

On parle d’un projet qui devrait coûter l’équivalent de 6,5 millions de dollars canadiens pour les quatre jours de compétition.

Environnementalistes, surfeurs et locaux ont exprimé leurs préoccupations: ils craignent la a destruction descoraux et les répercussions sur l’écosystème marin et l’ensemble de la vie marine.

Dans le but de freiner le projet, une pétition mise en ligne sur le site Change.org avait récolté plus de 160 000 signatures au moment d’écrire ces lignes.

L’association Vai Ara o Teahupoo, qui a pour mission de protéger l’environnement sur le site du village, en est l’auteur et dispose de l’appui du gouvernement local qui s’oppose aussi au projet. Une décision finale sur la question était attendue en novembre 2023.