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Cette somme permettrait d'alléger les familles vivant avec un enfant handicapé mineur ou majeur.
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, s'engage à investir 100 millions de $ aux organismes communautaires pour créer 500 places dans les centres de répit, s'il est réélu au pouvoir.
Cette somme permettrait d'alléger les familles vivant avec un enfant handicapé mineur ou majeur.
«Dans un prochain mandat, l’équipe de la CAQ va continuer de prendre soin des familles avec un enfant handicapé. Au-delà de l’argent, c’est important de prendre du temps pour soi quand on est proche aidant. Tout le monde a le droit à ça. Particulièrement quand on se donne chaque jour pour prendre soin de son enfant», a dit M. Legault en conférence de presse.
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L'ajout de ces places permettrait aux parents d’envoyer leurs enfants passer du temps dans ces centres de répit, pour une journée ou pour quelques jours. De plus, ces centres sont ouverts la semaine et les fins de semaine.
Accompagné de Marilyne Picard, candidate dans Soulanges, et de Lionel Carmant, candidat dans Taillon et ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, le chef de la CAQ a confirmé l’importance pour son équipe et pour lui d’épauler les familles à besoins particuliers.
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Lors de son point de presse, il a rappelé que son gouvernement a investi 130,6 M$ depuis 2018 pour améliorer la qualité de vie de ces familles.
Les conservateurs d'Éric Duhaime veulent une «société chacun pour soi», a accusé lundi le chef caquiste François Legault.
«Je ne pense vraiment pas que c'est le genre de société qu'on veut», a lancé M. Legault lors d'un point de presse à Saint-Lazare, en Montérégie.
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a ciblé ses adversaires, lundi, et réitéré l'importance de la «cohésion nationale». La nation québécoise est «tissée serrée» et doit le rester, a-t-il dit.
La veille, M. Legault avait laissé entendre que d'augmenter les seuils d'immigration comme le veulent le Parti libéral et Québec solidaire posait une menace à la cohésion sociale.
Il a tenté de préciser sa pensée, lundi. «L'immigration, c'est une richesse pour le Québec, mais on a une capacité d'accueil qui est limitée pour l'intégration au français.
«Pour qu'il y ait une cohésion nationale, il faut qu'il y ait une nation, une nation forte. Et la nation québécoise, pour être forte, il faut protéger le français, sinon il y a des inquiétudes», a-t-il déclaré.
Il a dépeint la cheffe libérale Dominique Anglade, qui s'est insurgée contre ses commentaires «minables», comme quelqu'un de «négatif».
«Mme Anglade est toujours négative, puis les Québécois n'aiment pas ça. Il va falloir qu'elle nous dise un moment donné comment elle va arrêter le déclin du français», a-t-il affirmé.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, lance un appel au calme.
Le débat sur l'immigration et l'avenir du français va dans la «mauvaise direction» avec des déclarations «outrancières» et «exagérées», selon lui.
«C'est facile de faire la une en traitant ses adversaires de minables ou de retenir toute l'attention médiatique en parlant de menace, de peur ou en associant la violence à l'immigration. C'est trop facile», a-t-il soutenu.
Avec des informations de Caroline Plante de la Presse canadienne