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Le CIO a tenté d'expliquer davantage sa position sur une possible participation des Russes aux Jeux olympiques de Paris l'an prochain.
Le CIO a tenté d'expliquer davantage sa position sur une possible participation des Russes aux Jeux olympiques de Paris l'an prochain, dans la foulée des réactions de l'Ukraine et de ses alliés.
La semaine dernière, le Comité international olympique a voulu établir une voie vers Paris pour les athlètes de la Russie et de la Biélorussie n'ayant pas activement soutenu la guerre.
Cela a suscité de vives objections de l'Ukraine, qui veut que ces pays restent interdits de la plupart des sports internationaux.
Le CIO a également répondu à l'invitation du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy pour que son homologue du CIO Thomas Bach revienne voir la ville en ruine de Bakhmut.
«Il n'y a pas de plans pour une autre visite en Ukraine», a déclaré le CIO, notant que Bach s'est rendu à Kyiv en juillet dernier et a depuis parlé avec Zelenskyy au téléphone.
Le CIO a une fois de plus cité l'opinion de deux experts des droits de l'homme des Nations Unies, qui soutiennent l'idée que nul ne devrait être victime d'une discrimination fondée sur le passeport détenu.
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Les athlètes pourraient y être sous un drapeau neutre, font valoir les experts.
Ce point de vue a été contesté par deux médaillés ukrainiens aux JO de Tokyo, la joueuse de tennis Elina Svitolina et la sauteuse en hauteur Yaroslava Mahuchikh.
Le boxeur Wladimir Klitschko, gagnant de l'or à Atlanta en 1996, a lui aussi exprimé son opposition.
Ils veulent une interdiction totale de la Russie et de la Biélorussie de Paris.
Les responsables olympiques en Ukraine ont averti qu'ils pourraient boycotter les Jeux français. Ils vont se réunir vendredi pour en discuter.
«Il est extrêmement regrettable d'intensifier cette discussion avec une menace de boycott à ce stade prématuré», a déclaré le CIO.
La Lettonie et la Pologne menacent également de boycotter. Ces pays ont été rejoints par l'Estonie et la Lituanie, leurs ministres des Sports déclarant jeudi que le débat sur le sport était utilisé «comme une diversion à l'agression illégale contre l'Ukraine».
Le CIO a par ailleurs souligné avoir créé un fonds d'aide de 7,5 M $, qui aiderait plus de 3000 athlètes ukrainiens.