Début du contenu principal.
«Je ne crois pas qu'il y ait une seule athlète, chinoise ou étrangère, qui recevra un résultat positif à un test antidopage».
La Chinoise Zhang Yufei espère que ses rivales internationales croiront qu'elle est «clean», après que la nageuse étoile se soit soumise à 20 ou 30 tests antidopage au cours du mois qui a précédé les Jeux olympiques de Paris.
«Je ne crois pas qu'il y ait une seule athlète, chinoise ou étrangère, qui recevra un résultat positif à un test antidopage. Elles ne voudraient pas détruire des années d'efforts soutenus en se dopant», a déclaré Zhang aux journalistes réunis dans la zone mixte samedi, après qu'elle se soit emparée du premier rang à l'issue des qualifications pour la finale du 100 m papillon féminin.
Elle a remporté sa vague en 56,50 secondes, en lever de rideau des compétitions de natation au Paris La Defense Arena. Elle a ajouté qu'elle était anxieuse à cause de ce que ses amies et adversaires en natation pensaient de Zhang et de ses compatriotes à la piscine.
Zhang mentionné que ses coéquipiers et elle se sont soumis à des tests antidopage trois à quatre fois chaque semaine depuis quelques mois, à la suite des révélations entourant un présumé scandale de dopage visant 23 nageurs chinois, dont Zhang, qui remonterait à l'aube des Jeux de Tokyo il y a trois ans. L'Agence mondiale antidopage a maintenu sa décision de blanchir les nageurs chinois qui ont reçu des résultats positifs à un médicament pour le coeur quelques mois avant les JO de Tokyo en 2021.
La contamination proviendrait de divers contenants d'épices de la cuisine de l'hôtel où certains membres de l'équipe chinoise sont demeurés pendant une compétition nationale en janvier 2021.
Zhang a gagné quatre médailles, dont deux d'or, à Tokyo.
«Je m'entends très bien avec des amis de différents pays et maintenant je viens participer aux Jeux olympiques et je suis très inquiète que mes bons amis me regardent d'une manière différente et ne veuillent pas m'affronter ou regarder mes courses», a-t-elle dit.
«Je suis encore plus inquiète que les Français ne pensent pas que les Chinois méritent de se retrouver ici. Je me sentirais donc très affectée. Ça n'est que mon opinion, pas celle de tout le monde. J’espère également que tout le monde fera preuve d’objectivité et écarquillera les yeux en voyant les résultats», a-t-elle ajouté.
La nageuse hongroise Ajna Kesely, qui a pris part aux phases préliminaires au 400 m libre, a indiqué qu'elle apprécie le fait que les tests antidopage soient récurrents, et a ajouté: «S'ils (les Chinois) ont l'impression que c'est O.K., et qu'ils croient que c'est mieux pour démontrer qu'ils sont «propres», alors c'est une bonne idée.»