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Politique

Jean Rousselle dit avoir été attaqué à son bureau de circonscription

Le député libéral de Vimont se porte bien physiquement, mais souligne une nouvelle fois l’aspect dérangeant de la violence dans le grand Montréal.

Le député libéral de Vimont (photo) se porte bien physiquement, mais souligne une nouvelle fois l’aspect dérangeant de la violence dans le grand Montréal.
Le député libéral de Vimont (photo) se porte bien physiquement, mais souligne une nouvelle fois l’aspect dérangeant de la violence dans le grand Montréal.

Jean Rousselle, député libéral de Vimont, dit avoir été attaqué à son bureau de circonscription, lundi. 

Selon son équipe de relations publiques, M. Rousselle se porte bien, mais est ébranlé. Il allait se diriger à l’Assemblée nationale mardi, comme prévu.

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Selon le relationniste du député, deux jeunes de 17 et 18 ans auraient attaqué M. Rousselle. D’après l’équipe de l’élu, des jeunes occupent parfois la cage de l’escalier depuis plusieurs semaines, malgré des demandes répétées pour qu’ils libèrent l’espace. En retour, les membres de l’équipe se seraient butés à des menaces.

Les membres du bureau de circonscription comme le propriétaire de l’édifice ont déjà contacté le Service de police de Laval (SPAL) par le passé. Si celui-ci a répondu présent, il ne serait pas doté des effectifs suffisants pour une réponse rapide, d’après  l'équipe de M. Rousselle.

Le député, qui est un ancien policier, a tenté de prendre les choses en main et d’intervenir lui-même. C’est à ce moment qu’il se serait fait attaquer. Le bureau de circonscription dit avoir par la suite logé un appel au 911. La police se serait déplacée pour prendre la déposition de M. Rousselle. Celui-ci devrait bientôt consulter les bandes vidéo afin d’aider à identifier les contrevenants. L’élu a saigné du nez, mais ne présenterait pas d’autres séquelles.

L’équipe de M. Rousselle a qualifié la situation de «préoccupante».

Réponse du Service de police de Laval

Questionné au sujet de l'altercation, le SPAL a confirmé à Noovo Info «qu’un événement a bel et bien eu lieu au bureau de circonscription».

Au moment d'écrire ces lignes, les deux suspects n'ont toujours pas été identifiés.

«L’enquête est en cours et le dossier a été transmis à notre secteur des Enquêtes afin de faire la lumière sur cet événement», a expliqué le service de police.

Un message à Geneviève Guilbault 

Sur Twitter, M. Rousselle a dénoncé la violence sévissant en ce moment au Québec et en a profité pour affirmer qu’il fallait «agir pour protéger la population». 

La cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, a dénoncé sur Twitter l’attaque dont aurait été victime son collègue. «La montée de la violence au courant des dernières années au Québec est particulièrement inquiétante», a-t-elle ajouté.

En contrepartie, il subsisterait un certain malaise autour de l'appel à l'action du député Rousselle, lancé sur Twitter à l'intention de Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique. Selon une source au PLQ, le geste n'est pas considéré aux yeux du parti comme un acte de violence politique - ce qui tend à corroborer la description de l'événement fournie par le bureau du député Rousselle. Le parti ne souhaiterait pas associer directement cet événement aux politiques du gouvernement caquiste en matière de violence dans la province.