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Il s'agit de la première attaque du groupe armé depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël la semaine dernière.
Le Hezbollah a ouvert le feu lundi sur une zone frontalière contestée contrôlée par Israël, après que le Liban a accusé l'État hébreu d'avoir violé la trêve plus de 50 fois ces derniers jours.
Il s'agit de la première attaque du groupe armé depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël la semaine dernière.
L'armée israélienne a déclaré que deux projectiles avaient été lancés vers le mont Dov, un territoire contesté détenu par Israël connu sous le nom de fermes de Chebaa, au Liban, où les frontières du Liban, de la Syrie et d'Israël se rencontrent.
Israël a assuré que les projectiles étaient tombés dans des zones ouvertes et qu'aucun blessé n'avait été signalé.
Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué qu'il avait tiré sur une position militaire israélienne dans la région en guise de «réponse défensive et d'avertissement» après ce qu'il a qualifié de «violations répétées» de l'accord de cessez-le-feu par Israël. Il a déclaré que les plaintes adressées aux médiateurs chargés de surveiller le cessez-le-feu «n'ont pas permis de mettre fin à ces violations».
Un cessez-le-feu négocié par les États-Unis et la France est entré en vigueur mercredi dernier, appelant à une cessation des combats de 60 jours, visant à mettre fin à plus d'un an d'échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël.
Depuis lors, Israël a mené plusieurs frappes au Liban, la dernière en date étant celle de lundi, lorsqu'une frappe de drone a tué un homme à moto dans le sud du Liban et une autre a touché un bulldozer de l'armée libanaise dans la ville de Hermel, au nord-est du pays, blessant un soldat.
L'armée libanaise est restée en marge de la guerre entre Israël et le Hezbollah.
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Israël affirme que ces frappes sont une réponse aux violations du cessez-le-feu par le Hezbollah, sans donner de détails.
Au cours de cette période de 60 jours, Israël et le Hezbollah doivent se retirer du sud du Liban. Le Hezbollah est censé se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélo-libanaise. Le site de la frappe de drone de lundi sur le bulldozer de l'armée libanaise se trouvait bien au nord du Litani.
Samedi, deux personnes ont été tuées dans une frappe aérienne sur la province de Marjayoun, ont rapporté les médias officiels libanais.
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a accusé lundi Israël d’avoir commis 54 violations du cessez-le-feu, notamment la démolition présumée de maisons dans des villages frontaliers, le survol persistant de drones de reconnaissance israéliens et des frappes aériennes qui ont fait des victimes.
S’adressant au journal libanais Al Joumhouria, M. Berri a appelé à une intervention urgente pour mettre un terme à ce qu’il a qualifié de «violations flagrantes».
Les États-Unis et la France sont chargés de surveiller le respect de l’accord. Israël affirme qu’il se réserve le droit, en vertu de l’accord, de réagir aux violations présumées du cessez-le-feu.
L'armée israélienne a par ailleurs déclaré lundi qu'un soldat israélo-américain qui semblait avoir été pris en otage le 7 octobre 2023 aurait plutôt été tué lors de l'attaque du Hamas, mais que son corps aurait été emmené dans la bande de Gaza.
Omer Neutra, 21 ans, était originaire de New York et il s'était enrôlé dans l'armée israélienne. Il a été capturé lorsque de l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël. Les parents de M. Neutra, Ronen et Orna, ont mené une campagne publique alors qu'il était censé être vivant pour la libération de leur fils.
Ils ont pris la parole lors de manifestations aux États-Unis et en Israël, se sont adressés à la Convention nationale républicaine cette année et ont maintenu des liens avec l'administration de Joe Biden dans leur croisade pour obtenir la libération de leur fils.
Dans une déclaration annonçant le décès, l'armée n'a pas précisé comment elle était arrivée à la conclusion sur le sort de M. Neutra. Il était l'un des sept Israéliens américains toujours détenus dans la bande de Gaza, dont quatre seraient désormais morts. Le Hamas a publié une vidéo de l'un d'eux, Edan Alexander, au cours de la fin de semaine, indiquant qu'il était toujours en vie.
À la fin de l'été, Israël a déclaré que le Hamas avait tué Hersh Goldberg-Polin, un autre otage israélo-américain, ainsi que cinq autres captifs, dont les corps ont été récupérés par l'armée israélienne.
La guerre dans la bande de Gaza a commencé lorsque des troupes dirigées par le Hamas ont pris d'assaut le sud d'Israël le 7 octobre 2023, tuant quelque 1200 personnes, principalement des civils, et prenant environ 250 otages. Une centaine de captifs sont toujours détenus dans la bande de Gaza, dont environ les deux tiers seraient en vie.
L’offensive de représailles d’Israël a fait au moins 44 429 morts parmi les Palestiniens, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui ne précise pas combien de ces morts étaient des combattants. Israël affirme avoir tué plus de 17 000 membres du Hamas, sans fournir de preuves.
La guerre dans la bande de Gaza a détruit de vastes zones de l’enclave côtière et déplacé 90 % de la population de 2,3 millions d’habitants, souvent à plusieurs reprises.