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Interpellé par le député libéral, le chef caquiste François Legault lui répond qu'il devrait expliquer à sa fille que les États ont un défi d'intégrer les immigrants.
Interpellé par un député libéral sur l'immigration, le chef caquiste François Legault lui répond qu'il devrait expliquer à sa fille «ce qui se passe en Suède et en Allemagne».
Il n'a pas voulu expliquer cependant ce qu'il voulait en référant à ces pays.
Samedi, le député libéral sortant et candidat dans Viau, Frantz Benjamin, a dit que sa fille avait été heurtée par les propos de M. Legault, quand il avait lié l'immigration à la violence, avant de laisser planer une menace à la «cohésion nationale».
«Je n'aime pas ça», peiner les gens, a dit M. Legault en mêlée de presse dimanche matin.
«Par contre, M. Benjamin pourrait expliquer à sa fille que tous les États ont le défi d'intégrer les nouveaux arrivants à leurs valeurs. Nous, au Québec, c'est surtout d'intégrer en français. ll pourrait lui raconter ce qui se passe en Suède, en Allemagne et dans beaucoup d'autres pays.»
Dans une mêlée de presse en après-midi dans Lotbinière, le chef caquiste a refusé de dire à quoi il faisait référence précisément en Suède ou en Allemagne.
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«Je sais où vous voulez en venir», a-t-il dit, en invitant les journalistes à lire sur ces enjeux.
En mêlée de presse, la cheffe libérale Dominique Anglade a également demandé à son adversaire caquiste de préciser à quoi il faisait allusion quand il parlait de Suède et d'Allemagne.
En fait, la droite et l'extrême droite l'ont emporté lors des récentes élections en Suède.
«Je suis à court de mots pour décrire comment François Legault se comporte au cours des derniers jours. Je ne comprends même pas sa déclaration et ce sera à lui de l'expliquer. Les propos de François Legault font mal à plein de gens.»
M. Benjamin avait rappelé M. Legault sa responsabilité à titre de chef de parti, afin de ne pas «attaquer le sentiment d'appartenance des gens».