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La commission parlementaire visant à faire la lumière sur les révélations de violence lors des initiations dans le milieu du hockey junior ne sera pas prolongée.
La commission parlementaire visant à faire la lumière sur les révélations de violence lors des initiations dans le milieu du hockey junior ne sera pas prolongée.
Le porte-parole solidaire en matière de Sports, de Loisirs et de Plein air, Vincent Marissal, avait demandé mercredi que soient prolongées les consultations qui ont débuté mercredi, mais le gouvernement Legault et la ministre responsable des Sports, Isabelle Charest, ont fermé la porte à cette éventualité.
M. Marissal croit que les cinq groupes ayant comparu devant la commission parlementaire sont loin d'être suffisants.
«On a plus de questions que de réponses. Je pensais qu'on s'était entendu avec la CAQ pour commencer un travail, pas le bâcler. Puis malheureusement, c'est ce qu'on fait. Je pensais qu'on s'embarquait pour au moins trois périodes. Ils ont fermé la patinoire après la période d'échauffement», a-t-il déploré aux journalistes.
En point de presse jeudi, quelques minutes avant que Québec confirme que la commission n’irait pas plus loin, le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois avait soutenu qu’il «restait du travail à faire» et «des gens à entendre».
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Le chef du Parti québécois (PQ) Paul St-Pierre Plamondon affirme qu’il était ouvert à l'idée de prolonger la commission, mais soutient que des leçons peuvent tout de même être tirées de l’exercice. «On n’est pas fermé à creuser davantage. Mais il y a une conclusion, à mon avis, qui s’impose […] le processus de plainte doit être amélioré et indépendant», a-t-il mentionné.
«Nous avons besoin de davantage de consultations. [...] Il y en a qui ont levé la main dans les derniers jours et dans les dernières heures, et ils ont dit qu’ils voulaient venir témoigner devant l’Assemblée nationale du Québec. Je pense que pour que l’exercice soit complet, il faut les entendre», a ajouté M. Nadeau-Dubois.
Entendu devant une commission parlementaire sur les initiations barbares qui ont eu lieu en marge des activités de son circuit par le passé, le commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Gilles Courteau, a affirmé qu'un comité indépendant planche sur l’élaboration d’un programme de prévention des comportements inappropriés au sein des équipes.
M. Courteau a informé la classe politique que la LHJMQ reverrait aussi les recommandations reçues dans le passé afin de les appliquer, si nécessaire.
Une consultation auprès des équipes sera entamée «dans les prochaines semaines». Le commissaire Courteau s’engage personnellement à s’adresser aux joueurs et autres membres des organisations afin de sensibiliser ceux-ci aux conséquences causées par la violence dans le hockey.
Les audiences devant la Commission de la culture et de l’éducation découlaient des révélations la semaine dernière concernant des initiations violentes dans le milieu du hockey junior au Canada, incluant des violences sexuelles, des actes de discrimination et d’autres formes d’abus.
Selon ce qui a été entendu en Cour supérieure de l’Ontario, de jeunes joueurs ont été torturés, séquestrés de force, rasés, dénudés, drogués, intoxiqués, agressés physiquement et sexuellement et forcés de boire de l’urine, notamment.
Avec de l'information de Jennifer Gravel pour Noovo Info et de Frédéric Lacroix-Couture, la Presse canadienne