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«Nous espérons démontrer que la LHJMQ d’aujourd’hui est une ligue qui offre un environnement sain et sécuritaire.»
La Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) a affirmé qu’elle allait collaborer conjointement avec l’Assemblée nationale et participera aux consultations et aux auditions publiques en lien avec les initiations barbares survenues dans le hockey junior.
La LHJMQ a expliqué par voie de communiqué vendredi qu’elle allait répondre à toutes les questions des élus «quant aux programmes offerts pour encadrer nos joueurs-étudiants, mais aussi pour répondre à leurs inquiétudes et à celles de la population face aux témoignages rapportés par les médias plus tôt cette semaine».
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Le circuit Courteau souhaite démontrer qu’il a su évoluer au cours des dernières décennies en ce qui concerne l’accompagnement de ces joueurs.
«Nous espérons démontrer que la LHJMQ d’aujourd’hui est une ligue qui offre un environnement sain et sécuritaire pour les 400 joueurs qui la composent d’année en année», souligne la ligue.
Cette déclaration survient à la suite des révélations d’anciens joueurs de hockey junior dans le cadre d’une demande de recours collectif. Trois ex-joueurs, dont Stephen Quirk, qui a évolué dans la LHJMQ lors de son parcours junior, disent avoir été victime d’intimidation ainsi que de violence physique et sexuelle lors d’initiations des recrues, et ce, sous les regards d’entraîneurs.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info mardi, le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, a affirmé n’avoir jamais été mis au courant des histoires d’initiations barbares survenues dans le circuit junior à la fin des années 1990.
À voir - Entrevue avec le commissaire Gilles Courteau
M. Courteau avait alors révélé qu’il avait l’intention de collaborer complètement avec le gouvernement afin de faire le point sur cette situation choquante. «Je vous donne ma parole», a-t-il lancé.