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«Il arrive que des erreurs de ce genre se produisent, mais c'est vraiment, vraiment rare...»
À son retour d'un long séjour au Costa Rica, un Montrélais a reçu par la poste la surprise de sa vie: le gouvernement du Québec croit qu'il est mort.
Dans une lettre de 14 pages du ministère de la Justice, le gouvernement écrit qu'il espère recevoir de la succession de Nick Fatouros de l'argent pour une contravention pour excès de vitesse. Le problème, c'est que M. Fatouros est toujours vivant.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«J'étais en train de rire. J'ai dit: "Wow, c'est du nouveau pour moi"», a-t-il confié à CTV News depuis son domicile, jeudi.
L'homme de 34 ans dit avoir contesté une contravention pour excès de vitesse datant de 2022 et qu'il est ensuite parti pour des vacances prolongées en Amérique centrale.
«J'avais complètement oublié l'affaire. Je suis revenu et j'ai reçu cette lettre», a-t-il raconté.
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M. Fatouros a ajouté qu'il a été surpris et qu'il était soulagé que sa mère n'ait jamais vu la lettre.
«Si elle l'avait ouverte alors que j'étais en voyage, elle se serait demandée ce qui se passait.
M. Fatourous mentionne qu'il a essayé d'appeler le gouvernement pour prouver qu'il est bien vivant, mais qu'il n'a pu parler à personne. «C'est très difficile d'y arriver, très difficile d'y arriver», a-t-il déploré.
«Il arrive que des erreurs de ce genre se produisent, mais c'est vraiment, vraiment rare.»
L'avocat estime que M. Fatouros doit déclarer qu'il est en vie, et ce, rapidement.
«Cela n'affectera pas seulement cette contravention, mais aussi toutes ses successions et tout le reste», a-t-il ajouté.
M. Fatouros dit qu'il veut simplement prouver qu'il n'est pas mort.
«Ma prochaine étape consistera à résoudre ce problème et à leur dire qu'il s'agit peut-être d'une erreur, d'une faute de frappe... Qui sait? Qui sait?»
Peu après 18h, un porte-parole du ministère a déclaré à CTV News dans un courriel qu'il s'agissait d'une «erreur humaine».
«Le percepteur des amendes a utilisé par erreur un modèle de lettre utilisé pour correspondre avec une succession plutôt que celui normalement utilisé pour communiquer avec un défendeur. Nous nous excusons pour cette situation», indique le courriel.
«Un suivi approprié sera effectué auprès du citoyen.»