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«Je pense que ce sont des débats qui appartiennent à la précédente campagne […] les projets de société de Québec solidaire et du Parti québécois diffèrent», a lancé M. Nadeau-Dubois.
Malgré qu’ils se rejoignent sur plusieurs dossiers, Québec solidaire (QS) n’entend pas créer une alliance avec le Parti québécois (PQ), a affirmé Gabriel Nadeau-Dubois, vendredi, en marge d’une rencontre avec l’Union des municipalités du Québec.
Au lendemain du débat des chefs, le co-porte-parole de QS a confirmé, comme l’avait fait la veille le chef du PQ Paul St-Pierre Plamondon, qu’une fusion entre les formations politiques n’est pas envisagée.
«Je pense que ce sont des débats qui appartiennent à la précédente campagne […] les projets de société de Québec solidaire et du Parti québécois diffèrent», a lancé M. Nadeau-Dubois.
Le leader solidaire est revenu sur son discours à la fin du débat au cours duquel il appelait toutes les générations à voter pour QS. «On veut une alliance entre les générations. On veut renouer avec ce que vous avez connu, c'est-à-dire cette ambition de faire de grandes choses», a-t-il expliqué.
M. Nadeau-Dubois a également été abordé sur l’offensive du chef de la Coalition avenir Québec et premier ministre sortant François Legault qui l’accusait de vouloir taxer les véhicules, prenant l’exemple de la Toyota Camry.
«Au lieu de dire aux Québécois et Québécoises ce qu'il va faire pour lutter contre les changements climatiques [...] il a parlé de Toyota Camry puis il s'est trompé. L'écrasante majorité des Toyota Camry ne seront pas touchées par la mesure de Québec solidaire», a lancé le solidaire. «C'était une attaque ratée et fausse».
Gabriel Nadeau-Dubois s’en est de nouveau pris à la leader libérale, lui reprochant d’avoir été inefficace comme cheffe de l’opposition officielle.
Au cours du Face-à-Face jeudi soir sur les ondes de TVA, M. Nadeau-Dubois s’est montré critique du travail de Mme Anglade et du Parti libéral du Québec face au gouvernement de François Legault.
Le leader solidaire a une nouvelle fois accusé Mme Anglade, vendredi matin en mêlée de presse, de ne pas avoir été à la hauteur.
«Le bilan qu’on a dans l’opposition, c’est un peu notre carte de visite pour les Québécois et les Québécoises pour leur dire si on est prêt ou pas de passer à la prochaine étape. Et Dominique Anglade n'a pas été une cheffe d'opposition officielle efficace dans les quatre dernières années», a lancé M. Nadeau-Dubois.
«Elle n'était pas là sur la crise du logement, elle n'est pas là en environnement. Elle a changé d’idée sur des enjeux importants. Moi, je ne me priverai pas de le dire», a-t-il poursuivi.
Selon lui, le PLQ «se cherche». «Il y a eu un virage nationaliste, il y a eu un virage progressiste. Hier, Mme Anglade a parlé à plusieurs reprises comme certains de ses prédécesseurs, comme M. (Jean) Charest, M. (Philippe) Couillard. Bref, le renouveau promis au Parti libéral du Québec n’a pas l’air de se produire», a mentionné M. Nadeau-Dubois.
À l'instar des quatre autres chefs de parti, M. Nadeau-Dubois a pris la parole devant des élus de l'Union des municipalités du Québec vendredi après-midi. Il leur a promis un nouveau modèle fiscal si son parti forme le gouvernement au 3 octobre.
Voyez le point de presse complet de Gabriel Nadeau-Dubois dans la vidéo qui accompagne ce texte.