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Hydro-Québec retient huit projets éoliens pour un total de 1550 mégawatts
Hydro-Québec a retenu huit projets pour un total de 1550 mégawatts (MW), a annoncé la société d’État, vendredi.
Hydro-Québec a retenu huit projets éoliens pour un total de 1550 mégawatts (MW), a annoncé la société d’État, vendredi.
Les huit soumissions proviennent de cinq promoteurs différents. Le coût moyen de fourniture prévu dans les soumissions retenues est de 7,8 cents le kilowattheure (kWh). Ce coût n’inclut pas le transport et l’équilibrage.
Le coût est plus élevé que les projets retenus en mars 2023 tandis que le coût était estimé à 6,1 cents le kilowattheure (kWh). Le contexte économique actuel fait en sorte que les coûts augmentent, explique un porte-parole d’Hydro-Québec, Maxence Huard-Lefebvre.
«En effet, plusieurs paramètres économiques ont évolué depuis nos appels d’offres précédents, dont notamment le coût du capital, les coûts de construction et la pression sur la chaîne d’approvisionnement», souligne-t-il.
Les livraisons d’électricité doivent commencer entre le 1er décembre 2027 et le 1er décembre 2029. Hydro-Québec avait lancé son appel d’offres le 31 mars 2023.
Hydro-Québec souligne que «tous les projets retenus seront réalisés en partenariat avec les milieux locaux et six d’entre eux le seront également en collaboration avec des communautés autochtones».
Les projets sont situés dans les régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, le Centre-du-Québec, la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent.
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Des contrats pour Innergex et Boralex
Les producteurs d’énergie Innergex et Boralex ont chacun obtenu deux contrats.
L’analyste Brent Stadler, de Desjardins Marchés mondiaux, croit que les deux sociétés québécoises, cotées en Bourse, sont dans une bonne posture pour obtenir davantage de contrats de la société d’État.
«On s’attend qu’Hydro-Québec ait besoin d’entre 10 000 et 12 000 mégawatts (MW) en énergie éolienne d’ici 2032. Ça voudrait dire des appels d’offres récurrents de plus d’un gigawatt par année.»
Au-delà du Québec, l’analyste Rupert Merer souligne que le potentiel est attrayant à travers le Canada. «Plus d’appels d’offres sont attendus au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique cette année. Ça démontre que les producteurs canadiens peuvent être concurrentiels, du moins au pays, où ils ont des connaissances locales, des partenaires, des infrastructures et une certaine échelle.»
Les actions des deux sociétés ont toutefois reculé après l’annonce de vendredi. L’action de Boralex a perdu 1,09 $, ou 3,28 %, à 32,15 $ à la fin de séance de la Bourse de Toronto. Le titre d’Innergex a reculé de 20 cents, ou 2,21 %, à 8,83 $.
