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Bob Nicholson, qui a été président et chef de la direction de Hockey Canada de 1998 à 2014, a soutenu devant le Comité permanent du patrimoine canadien mardi qu’il n’a pas été «assez loin» afin de prévenir les évènements de juin 2018.
Bob Nicholson, qui a été président et chef de la direction de Hockey Canada de 1998 à 2014, a soutenu devant le Comité permanent du patrimoine canadien mardi qu’il n’a pas été «assez loin» afin de prévenir les évènements de juin 2018 où une jeune femme aurait été violée par des membres de l’équipe junior.
«Nous avons beaucoup de travail à faire afin que tous les joueurs se sentent en sécurité et que nous puissions instaurer une culture de respect et d’intégrité à tous les niveaux», a mentionné M. Nicholson qui est aujourd’hui président du Conseil d’administration des Oilers d’Edmonton.
M. Nicholson a soutenu qu’il avait confiance dans les démarches entreprises par Hockey Canada et que celles-ci rendront le jeu plus «sécuritaire».
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Il a ajouté que l’une de ses priorités alors qu’il était à la tête de Hockey Canada était la question des abus sexuels. «À l’époque, nous nous concentrions sur les joueurs qui s’étaient courageusement présentés pour parler des abus qu’ils avaient subis […] Je regrette aujourd’hui que nous n’ayons pas fait davantage d’examens du comportement (hors glace) des joueurs», a-t-il ajouté.
Nicholson, qui a comparu mardi devant le Comité permanent du patrimoine canadien à Ottawa, a déclaré qu'il est satisfait de la manière dont la fédération a traité les allégations pendant son règne.
Il a cependant ajouté que ces rencontres n'auraient jamais dû se dérouler devant une caméra à la hâte.
Hockey Canada est dans la tourmente depuis plusieurs mois après que l'organisation eut été éclaboussée par des allégations d'agressions sexuelles impliquant des membres d'Équipe Canada junior de 2018. Aucune de ces allégations n'a encore été prouvée devant un tribunal.
Le premier vice-président, stratégie, fonctionnement et marque de Hockey Canada, Pat McLaughlin, a précisé sous serment que l'organisation avait versé 1,6 million $ à la société canadienne de gestion de crise Navigator depuis juillet dernier pour gérer les nombreux scandales qui ont secoué Hockey Canada, entraîné la suspension du financement du gouvernement fédéral et l'annulation de nombreuses ententes de commandite avec des entreprises.
McLaughlin a assuré qu'aucun fonds public n'avait été utilisé pour rémunérer Navigator.
McLaughlin a ajouté que la résiliation de nombreuses ententes de commandite avait entraîné un manque à combler de près de 24 millions $ en termes de financement de l'organisation.
Avec des informations de la Presse canadienne