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Grève chez Héma-Québec à Montréal: le syndicat demande la parité
Le syndicat soutient que l’employeur fait «traîner les négociations en longueur dans un contexte de pénurie.»
Les infirmières, les infirmières auxiliaires, les conseillères, ainsi que les techniciennes d’Héma-Québec pour la grande région de Montréal tentent de faire monter la pression en tenant une autre journée de grève, lundi.
Il s’agit de la cinquième journée de grève des membres du Syndicat du personnel infirmier de Héma-Québec (SPI-CSQ) depuis juillet 2022.
Les services essentiels sont assurés durant la grève, puisqu’il s’agit du secteur de la santé. Les parties se sont entendues à cet effet plus tôt ce mois-ci. Et le Tribunal administratif du travail a jugé que les services essentiels proposés «sont suffisants pour garantir que la santé ou la sécurité publique ne sera pas mise en danger par la grève».
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Le SPI-CSQ tiendra une ligne de piquetage au centre GLOBULE de la Place Versailles, vers midi.
«Il n’y a pas de raison valable qui justifie que l’employeur offre aux infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec autre chose que la parité salariale avec le réseau public de santé et de services sociaux», affirme la présidente du SPI-CSQ, Nancy Landry.
La convention collective de ces travailleurs est échue depuis le 31 mars 2019, précise la présidente. Le syndicat soutient que l’employeur fait «traîner les négociations en longueur dans un contexte de pénurie.»
«L’inaction n’est pas une option. C’est l’avenir même de la réserve de sang du Québec qui est en jeu.»
Mais les discussions ne sont pas rompues pour l’instant. Des rencontres de conciliation sont prévues avec le syndicat de la CSN les 13, 15 et 16 mars, de même qu’avec celui de la CSQ les 17, 22 et 30 mars.
Le personnel infirmier d’Héma-Québec de la région de Québec a débrayé une journée de grève vendredi dernier.
Avec des informations de la Presse canadienne.