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Le chef caquiste François Legault a fait une pause dans sa campagne électorale, lundi, pour aller à titre de premier ministre constater les dégâts causés par la tempête Fiona aux Îles-de-la-Madeleine.
Le chef caquiste François Legault a fait une pause dans sa campagne électorale, lundi, pour aller à titre de premier ministre constater les dégâts causés par la tempête Fiona aux Îles-de-la-Madeleine.
Il a discuté avec le maire par intérim Gaétan Richard. Le maire actuel , Jonathan Lapierre, est candidat pour la CAQ aux Îles-de-la-Madeleine, ce qui complique les choses.
La CAQ veut déloger le député péquiste sortant Joël Arseneau, qui l'a emporté par seulement 15 voix en 2018 contre les libéraux. Rappelons que Fiona a heurté de plein fouet les Îles-de-la-Madeleine le week-end dernier.
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En point de presse, M. Legault a annoncé qu'un prochain gouvernement de la CAQ consacrera 100 millions $ supplémentaires au cours d'un prochain mandat pour aider les municipalités à lutter contre
l'érosion des berges. Un bureau de projet sera également créé à ce sujet.
«On avait prévu, même avant la tempête, de faire une annonce qui est très importante pour les Îles», a dit M. Legault dans un communiqué.
Les vagues et les vents ont endommagé plusieurs bâtiments, mais n'ont pas fait de victimes.
Le premier ministre est allé rencontrer Georgette Landry et Gaston Bourgeois, au grand vent et à la pluie. Le mur de protection qui était censé préserver leur terrain sur la grève devant leur maison a été emporté. Ils se demandent quelle solution permanente sera mise en œuvre avant d'autres tempêtes qui pourraient cette fois endommager leur domicile.
M. Legault s'est aussi rendu avec son candidat et maire Jonathan Lapierre rencontrer les sinistrés du secteur de La Grave. L'endroit a été relativement épargné grâce à une solution innovatrice qui faisait beaucoup de sceptiques: plutôt qu'un enrochement ou un mur de pierre ou de béton, la municipalité a étalé du gravier et des cailloux sur la plage pour la recouvrir. Ce dispositif a amorti le choc des vagues. L'eau a monté, mais sans tout ravager.
«Je pense que l'expérience a été concluante et qu'on va pouvoir l'utiliser non seulement aux Îles, mais aussi dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord», a ajouté M. Legault, reconnaissant que ce type d'événement pouvait survenir plus fréquemment et plus intensément en raison des changements climatiques.