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«Nous devons de passer à l'action, afin que vous puissiez pleinement profiter de la promesse du Canada», a-t-il lancé aux jeunes du pays.
Le premier ministre Justin Trudeau a conclu la réunion avec ses ministres sur plusieurs jours en adressant un message aux jeunes: «Nous devons passer à l'action.»
Ceci est une traduction d'un article de CTV News.
De l'accessibilité au logement au changement climatique, M. Trudeau a tenté de s'adresser directement à la catégorie démographique des milléniaux, qui l'ont aidé à remporter les élections passées.
«Aux jeunes Canadiens, je veux vous dire quelque chose: vous avez eu deux années cruciales de l'âge adulte dramatiquement interrompues par la COVID-19, puis vous avez été frappés par l'inflation mondiale et des taux d'intérêt accrus. Ces événements ont bouleversé vos éducations, vos premiers emplois, vos premières années de construction d'une carrière et d'un réseau», a lancé le premier ministre.
Il a ensuite mis en évidence ce que le gouvernement a fait jusqu'à présent pour tenter de remédier à ces pressions, en proposant des moyens d'économiser pour acheter une maison ou en éliminant les intérêts sur les prêts étudiants, avant de noter «qu'il reste encore beaucoup à faire».
«Nous devons de passer à l'action, afin que vous puissiez pleinement profiter de la promesse du Canada. Ainsi, vous pourrez réussir et accéder à toutes les opportunités dont les générations précédentes ont bénéficié. Afin que vous puissiez bénéficier à la fois d'une économie prospère et d'un environnement sain dans des communautés fortes et dynamiques pendant longtemps. En tant qu'équipe, c'est l'une de nos priorités absolues », a-t-il ajouté.
Le rapprochement du premier ministre Trudeau avec les milléniaux survient après que le cabinet ait pu entendre directement, lors de la retraite, Paul Kershaw, le fondateur de Generation Squeeze, un groupe de réflexion axé sur la défense des jeunes Canadiens qui peinent à avancer dans le climat économique actuel.
Ce message renouvelé, ciblant les jeunes électeurs, fait suite à un sondage récent réalisé par Abacus Data, qui a révélé que les Libéraux accusaient un retard de 11 points derrière les conservateurs auprès des milléniaux (ceux nés entre 1980 et 1996), et parmi les électeurs de la génération Z (nés entre 1997 et 2005), le parti de M. Trudeau accusant un retard de quatre points derrière le Parti conservateur de Pierre Poilievre.
Appuyé par son banc de ministres récemment remanié, le premier ministre Trudeau a affirmé qu'au cours de l'automne, le coût croissant du logement serait l'une des «priorités fondamentales» du gouvernement minoritaire libéral. Cependant, il termine la retraite de trois jours sans annoncer de mesures concrètes à cet égard.
M. Trudeau a indiqué que la retraite avait été productive, qu'elle avait inclus des témoignages directs de Canadiens qui ont du mal à acheter une maison ou à payer des loyers en hausse, ainsi que l'étude des tendances historiques et des données du recensement de Statistique Canada. Cependant, il n'a fourni ni calendrier ni détails sur d'autres efforts pour résoudre la crise du logement en dehors de la construction de davantage de logements.
«Tout le monde convient que c'est un problème complexe qui nécessite des solutions rassemblant toutes les instances gouvernementales, le secteur privé et le secteur à but non lucratif... Les Canadiens de la classe moyenne qui souhaitent constituer des avoirs grâce à la propriété immobilière ont de plus en plus l'impression que ce rêve est hors de portée. Et maintenant, de plus en plus de locataires sur le marché du logement font augmenter la demande, ce qui fait monter les loyers pour tout le monde», a-t-il mentionné.
Le premier ministre a ajouté que le gouvernement faisait attention à ne pas rejeter la faute sur un seul groupe, comme les acheteurs étrangers, les promoteurs agressifs ou les étudiants internationaux. Au contraire, il considère la crise actuelle comme une situation qui couve depuis des décennies, exacerbée par une multitude de facteurs, et qu'elle ne peut pas être résolue par une «solution miracle». Néanmoins, il y a eu beaucoup de discussions lors de la retraite du cabinet sur la possibilité pour les Libéraux de limiter le nombre d'étudiants internationaux comme moyen de freiner la flambée des loyers.
«Nous ne nous en sortirons qu'en retroussant nos manches et en faisant le travail nécessaire... Et la bonne nouvelle, c'est que le Canada l'a déjà fait. Nous avons déjà connu des crises du logement dans notre histoire», a conclu M. Trudeau, en évoquant l'après-Seconde Guerre mondiale lorsque les gouvernements ont construit des quartiers entiers.